"Il y a 20 ans, j'étais loin d'imaginer jouer en LFB"
Que vous évoque les 20 ans de la Ligue Féminine ?
Si je reviens 20 ans en arrière, j'étais très loin d'imaginer un jour évoluer dans cette ligue. On a un championnat qui devient de plus en plus relevé d'années en années, avec 12 équipes avec un niveau vraiment très intéressant.
Vous avez évolué deux saisons avec Koursk dans le championnat russe. Quelle parallèle pouvez-vous faire entre les deux ligues ?
Le championnat de Russie est un peu plus différent. Il y a trois équipes qui jouent vraiment le haut de tableau, et ensuite le niveau des autres clubs baisse radicalement. Et donc en fonction des week-ends, on a des rencontres plus ou moins intéressantes. En France, on a la chance d'avoir un championnat relevé et des matches serrés chaque semaine.
Quand on évolue à l'étranger, éprouve t-on un manque de la LFB ?
Bien sûr. Le principal manque, ce sont les différents événements que l'on a en France tout au long de l'année : Marraines de Coeur par exemple, ou bien ce genre de soirées qui permettent de nous retrouver. Il y a aussi l'Open LFB qui permet de rencontrer toutes les équipes et de se voir le temps d'un week-end. Le LFB ce n'est pas juste un championnat, ce sont aussi toutes ces petites choses qui font ce qu'elle est.
Quelle vision de la Ligue Féminine ont les joueuses étrangères avec lesquelles vous avez pu échanger ?
Ce qui ressort à chaque fois, c'est la dureté des matches, mais aussi des entraînements. On s'entraîne davantage en France qu'ailleurs. Le niveau de formation de nos jeunes françaises est aussi très souvent mis en avant par les joueuses étrangères. Je pense que c'est pour toutes ces raisons aussi, que des françaises mais aussi des étrangères, font pratiquement toute leur carrière en Ligue Féminine.