"La qualification n'est pas dans la poche"
Dans ce TQO avec l’Australie, le Brésil et Porto Rico, quel regard avez-vous sur vos adversaires ?
L’Australie est un adversaire très costaud, c’est une équipe qui a un palmarès très important, une équipe qui a du vécu. L’équipe a un héritage, il n’y a pas de doute à avoir. Elles seront présentes et elles ne vont rien lâcher. Dans l’intensité, le Brésil va proposer la même chose mais c’est peut-être une équipe un peu moins technique avec un peu moins de résultats que l’Australie. L’équipe du Brésil a quelques absentes mais cela va peut-être leur permettre de trouver l’énergie supplémentaire pour se surpasser, une raison de plus pour faire très attention à cette équipe. Ensuite Porto Rico est l’équipe que nous connaissons le moins. On sait qu’elles ont notamment fait des bons résultats contre le Canada. Cette équipe n’est pas à négliger et ce serait une erreur de dire que ce TQO va être simple et que la qualification est déjà dans la poche.
Au regard des résultats de l’Equipe de France depuis plus de dix ans en compétitions internationales, vous avez un statut à assumer...
Oui c’est sûr qu’on a un certain statut à assumer. Maintenant ça s’assume sur le terrain en faisant les efforts, en montrant qu’on fait le travail quel que soit l’équipe que l’on a en face de nous.
Est-ce qu’il n’était pas plus difficile de se qualifier pour ce TQO en terminant dans les six premiers de l’EuroBasket Women 2019 que de se qualifier pour les Jeux Olympiques en décrochant une des trois places qualificatives cette semaine ?
Non je ne veux pas me prononcer là-dessus. Maintenant ce dont je suis sûr, c’est qu’il y a quatre équipes qui ont très envie d’aller aux Jeux Olympiques. Et personne n’a envie de laisser sa place.