Acte 2 : Bosnie

Six matchs, six victoires. C’est le bilan immaculé que présentent les Bleus face à leur adversaire du soir, la Bosnie-Herzégovine. Une série que personne n’imagine s’arrêter tant les troupes de l’ancien coach de Limoges, Dusko Ivanovic, sont amoindries à Montpellier. Leur superstar, Mirza Teletovic, a été victime d’une embolie pulmonaire au mois de janvier et malgré son retour lors des playoffs NBA avec les Nets, il a préféré ne pas prendre de risque cet été. L’autre NBAer, Jusuf Nurkic (Nuggets) est également à l’infirmerie, tout comme Nihad Djedovic le très complet arrière du Bayern Munich. Sans ce trio majeur, accéder à la phase finale serait un véritable exploit pour les Bosniens.

 

Samedi, lors du premier match de la compétition, la Pologne a pourtant souffert pour s’imposer 68-64 face à une équipe sans génie mais bien en place défensivement et qui se repose en attaque sur ses deux intérieurs, le technique Elmedin Kikanovic et le bûcheron Andrija Stipanovic. De la taille, du poids mais un déficit athlétique et de vitesse évident par rapport à l’Equipe de France et qu’a souligné Vincent Collet, présent dans les tribunes contre les Polonais, avec l’ensemble de son staff, pour évaluer une dernière fois l’opposition.

 

Il sera sans doute en attente d’une performance défensive plus en rapport avec les standards habituels des Bleus. "La défense a été nulle, à commencer par moi", a lâché sans concession Tony Parker à la sortie du match contre la Finlande. Disposant d’options bien plus limitées que les tireurs d’élite finlandais, la Bosnie pourrait faire les frais de cette mise au point.