"On a hâte que ça commence !"
À la veille du premier match face à l’Australie, comment abordez- vous ce TQO à domicile dans cette Equipe de France version 2020 ?
Ça reste un même maillot, mais on est sur un mixte de générations. On a les jeunes qui arrivent, une nouvelle génération bourrée de talents et on a les plus anciennes qui sont là pour apporter leur expérience. Ce mixte peut être une force pour nous. Mais ça reste le même fonctionnement dans le groupe, le même fonctionnement de travail, la coach nous connait par cœur. C’est toujours un plaisir de se retrouver, ces moments sont attendus avec impatience dans l’année. On est contentes d’être présentes pour ce rendez-vous important de l’Equipe de France.
Est-ce qu'évoluer à domicile est rassurant quand on n'a que quatre jours pour se préparer ?
Oui mais c’est un peu le piège, on est en pleine saison. C’est particulier de faire une compétition alors qu’on est dans nos clubs respectifs. Et on va avoir très peu d’entrainements avant le début du TQO mais on a eu la chance de faire un petit stage au mois de novembre qui a été plutôt positif. On a beaucoup travailler. On va garder ça pour la suite, on va s’entrainer dur parce que c’est un grand évènement et on ne veut surtout pas passer à côté. On est chez nous, on a envie prendre du plaisir, on sait qu’on est attendu et on a hâte que ça commence.
Est-ce que le stage de novembre a été quelque chose d’important pour repartir sur du neuf après l’Euro ?
Non je ne pense pas qu'on soit sur quelque chose de neuf. Nous sommes surtout revenues sur des bases un peu plus défensives. Depuis quelques temps, on était un petit peu plus focus sur l’attaque. On l’a vu au dernier championnat d’Europe par exemple. Et c’est vrai que la force de l’Equipe de France, des joueuses françaises, c’est la défense. Ça l’a toujours été depuis des années. On est revenu sur des bases défensives, sur le rebond défensif et la fenêtre en novembre a été vraiment satisfaisante sur ces aspects. On a vu des joueuses qui touchaient les adversaires, c’est peut-être quelque chose qu’on avait mis de côté. En novembre, on a vraiment retrouvé ça et il faut qu’on reste là-dessus.