Téa Cléante, joueuse du mois
C’est une récompense qu’elle avait obtenue à deux reprises lors de la saison 2020/21. Une saison particulière puisque les joueuses de première année du Pôle France avaient dû composer avec l’arrêt des compétitions (NF1). Le championnat s’était réduit à quatre rencontres jouées pour Téa Cléante, entrée à l’INSEP avec un an d’avance sur ses petites camarades. Aujourd’hui, la jeune femme fait donc figure de vétéran pour les autres joueuses de la génération 2006 qui vivent leur première semaine dans le Bois de Vincennes. "J’ai l’impression de me voir il y a un an. Il y a des choses qui passent en U15 et qui sont impossibles à faire en NF1", sourit celle qui estime que malgré la pandémie, elle a pu largement progresser. "Malgré le fait que nous n’avons pas eu beaucoup de matchs on faisait des tournois, des entraînements contre les LF2. On ne jouait pas beaucoup mais quand on le faisait c’était très intéressant face à des joueuses plus âgées. J’ai plein de choses à travailler techniquement. Je partais de loin et l’an passé les coaches ont comblé ces lacunes."
Comme il était prévu lors de son entrée, Cléante a repris sa place dans le groupe NF1, mais cette fois avec un rôle radicalement différent. "J’ai plus de choses à gérer. Et il m’a fallu un temps d’adaptation. Je n’ai pas la même place au niveau leadership, j’ai plus de responsabilités. Je ne dis pas que tout est acquis mais je le fais mieux qu’en septembre." Sur ses 11 premières sorties, la meneuse affiche une certaine régularité (8,6 pts) et a permis au PFBB de remporter deux succès. De quoi envisager faire quelques apparitions à l’étage au-dessus ? "C’est toujours un objectif de monter en LF2. Je me concentre sur la NF1 mais j’ai toujours une petite voix qui me dit : sois prête", tempère-t-elle, consciente que la traction arrière est le point fort de l’équipe de LF2.