Dernière cartouche
Quel bilan après le Superquest de Neom ?
On a vu de belles choses sur ce tournoi, en battant Vienna notamment qui avait remporté le Masters de Paris. Et derrière, on tombe en quart sur l’équipe polonaise de Warsaw, qui nous bat au buzzer. C’est dommage, parce qu’il y avait vraiment la place pour passer, ça se joue sur des détails. La conséquence est lourde, car ça nous enlève une chance d’aller à Hong Kong pour le dernier Masters de la saison. Pour nous, il faut absolument accrocher encore un Masters pour essayer de nous qualifier pour la finale mondiale du World Tour à Abu Dhabi (10 et 11 décembre).
Comment tu analyses cette défaite contre Warsaw ?
Il faut qu’on améliore la gestion des fins de matchs, les transitions attaque-défense et dans la communication, on a été un peu en dessous sur ce match-là. C’est dommage, parce qu’on avait fait le nécessaire : on avait mal commencé le match, on était bien revenu, on était passé devant et on avait toutes les cartes en main pour gagner. Et derrière, on a fait une erreur défensive qui nous coûte le match.
Une victoire contre Vienna, l’équipe en forme du moment, puis une défaite contre Warsaw, qui est derrière Paris au ranking. Comment tu expliques les deux visages montrés par l’équipe pendant ce tournoi ?
Warsaw est derrière nous au classement, mais c’est une équipe très expérimentée sur le circuit 3x3. Ils sont en dessous parce qu’ils ont fait moins de tournois cette saison, ils ont deux forts joueurs, dont un qui a déjà remporté un Masters. Donc c’est quand même une bonne équipe de 3x3. Ils nous ont bien empêché de développer notre jeu. Et nous de notre côté, on est tombé dans le panneau et on a déjoué.
Quels enseignements tu tires de ce tournoi à Neom, dans l’optique de préparer le Challenger de ce weekend ?
Alors j’espère que Neom va nous servir. Déjà, ça nous a remis en rythme, ça faisait deux semaines qu’on n’avait pas joué. Par contre, les poules sont tombées du Brésil et elles sont compliquées : on est avec New York Harlem et Čačak, qu’on avait vu à Paris et battu en poule, mais vraiment dans les dernières secondes. J’espère que ça va nous préparer. On a un long voyage pour aller là-bas, mais on sait que c’est notre dernière chance et on va la jouer à fond.
Comment vous gérez les longs déplacements comme celui-là avec un week-end en Arabie Saoudite et le week-end suivant au Brésil ?
C’est le 3x3, ça fait partie du circuit, on le sait. D’où l’intérêt d’avoir une vraie préparation et un staff renforcé avec un préparateur physique et des kinés, qui peuvent avoir un rôle important, parce qu’on passe de +2 à -6 en termes de décalage horaire et c’est terrible pour les organismes. On l’a fait tout l’été et on sait que c’est une des difficultés du 3x3.
Quand vous êtes entre deux voyages, que se passe-t-il ?
On dort ! (rire) On essaie de se reposer au maximum et le staff prépare les prochains tournois. Il y a aussi une logistique en termes de matériel qu’il faut acheminer et ramener. Il y a toute une organisation que le grand public ne voit pas.
Sur Neom, l’effectif a tourné, qu’est-ce que tu en penses ?
C’était plutôt très positif. Je suis très content de l’apport d’Alexandre Aygalenq, qui est en train de monter en puissance et je sais où on veut aller avec lui. C’était bien, ce tournoi était une belle réussite pour lui. Et c’est toujours important de mettre une notion de concurrence dans le groupe. Pour le Brésil, on va également faire tourner : Vincent Fauché remplacera Paul Djoko et Alex Vialaret fera son retour à la place d’Alexandre Aygalenq. C’est important d’entretenir ça et de maintenir les joueurs impliqués dans le projet.
Le Brésil c’est la dernière cartouche ?
C’est la dernière cartouche pour se qualifier pour le Masters de Hong Kong et espérer atteindre la finale mondiale. Le Challenger est très relevé, comme tous les tournois de fin de saison, car on cherche tous la même chose.
Quelles sont les chances de 3x3 Paris de se qualifier pour la finale ?
Les douze meilleures équipes au ranking se qualifient pour la finale mondiale. Actuellement, on a 35 points de retard sur les douzièmes, c’est rien. Mais encore faut-il se qualifier pour un Masters et marquer des points. Mathématiquement, c’est jouable, tout est possible. Il y a aussi des équipes qualifiées pour le moment, qui peuvent sortir du top 12 dans deux semaines. Verdict dans quelques jours. La finale du World Tour aura lieu à Abu Dhabi les 10 et 11 décembre et on espère y être.
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