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5 questions à… Mathéo Cauwet

Crédit : FIBA
Tom Thuillier - 14/12/2022
Pour sa première campagne avec l’Équipe de France 3x3 U21, Mathéo Cauwet n’a pas fait les choses à moitié. Vainqueur de la Nations League, le jeune dieppois a également goûté au plus haut niveau en participant à plusieurs tournois du World Tour.

Quel est ton meilleur souvenir avec l’Équipe de France cet été ?

Je vais dire que j’en ai deux cette année : le premier c’était en juillet lorsqu’on s’est qualifié pour la Nations League le jour de mon anniversaire. On a pu fêter la qualification et mon anniversaire tous ensemble à Voiron donc c’était cool. Et puis le deuxième c’est forcément quand on a gagné la Nations League à Constanta avec Léopold Delaunay, Maxime Galin et Lorenzo Thirouard-Samson. Quand je porte le mailot de l’Équipe de France c’est vraiment incroyable, je ressens de la fierté mais c’est aussi une récompense de tout ce qu’on fait depuis tout petit. J’ai dû le porter une semaine en tout cet été et on m’en parle quasiment tous les jours au basket. C’est super fort.

Quel est le lieu le plus incroyable dans lequel tu as joué ?

A Monaco le cadre était incroyable, en plus on gagne sur un match à la dernière seconde en finale. Le lieu joue beaucoup dans le 3x3 et les conditions climatiques aussi. C’est forcément mieux de jouer en salle quand tu joues au basket mais pour le cadre, jouer sur le Port de Monaco par exemple c’était vraiment incroyable. J’ai plus voyagé en 6 mois de 3x3 que en 10 ans de 5x5 quasiment et ça nous laisse des souvenirs au-delà du basket. Quand je pense à la Nations League en Roumanie je pense évidemment à notre victoire mais on a vécu aussi plein de choses avec le groupe à côté. Je ne connaissais pas forcément mes coéquipiers en arrivant, plutôt en temps qu’adversaire. D’ailleurs avec Maxime Galin on est devenu très bon pote alors, que quand on avait joué l’un contre l’autre en Espoirs, on avait failli se battre.  

Quelle est l’équipe la plus forte que tu as jouée ?

Je dirais Amsterdam HiPro qu’on a joué au Challenger de Capivari de Baixo. On a vraiment senti qu’ils maitrisaient super bien les spécificités du 3x3. Quand on joue contre des joueurs de notre âge ou des équipes du World Tour ça n’a rien à voir. On sent que les gars qui jouent en U21 sur la Nations League ce sont des joueurs qui font du 5x5 à côté, un peu comme nous. Sur le circuit international 3x3 tu vois qu’il y a une grosse différence. Le Challenger au Brésil reste une petite déception pour nous, on a pris une petite claque et je pense que la transition 5x5 3x3 était un peu compliqué. On s’est surement vu un peu trop beau aussi…

Quel joueur t’as vraiment impressionné ?

Lorenzo (Thirouard-Samson) et Léopold (Delaunay) ont été très forts. Le fait qu’ils aient fait plusieurs campagnes et de nombreux rassemblements en Équipe de France joue forcément mais leur niveau intrinsèque m’a vraiment impressionné. Ils étaient plus expérimentés que Maxime Galin et moi mais ils ont été super avec nous. Quand on sortait de mauvais matchs c’était que des conseils, de la bienveillance. Sinon au niveau des joueurs étrangers je dirais Aurelijus Pukelis (n°14 mondial). Il a gagné le Challenger de Capivari de Baixo avec son équipe de Sakai. Ils ne sont pas nombreux les profils de joueurs très grands dans le circuit 3x3 mais lui il shoote, il peut défendre sur les petits, je l’ai trouvé vraiment complet.

Quels sont tes objectifs maintenant que tu as goûté au maillot Bleu ?

Mes objectifs c’est de refaire les sélections avec l’Équipe de France U21 l’été prochain. Il y aura un turn-over car Lorenzo et Léopold ne seront plus U21. A long terme j’aimerais continuer dans le circuit 3x3, aller vers les U23 puis peut-être les A. Même si je n’étais pas en Équipe de France, je dis souvent à mes coéquipiers de club qu’on irait faire des étapes Superleague ou du World Tour pendant l’inter-saison. Cet été m’a donné un avant-goût incroyable du 3x3.