En vase clos
Les journées de lundi et mardi ont été assez chargées pour l’Équipe de France qui retrouvera plus de calme à compter de demain, pour s’offrir 72 heures entièrement consacrées à la préparation de leur première rencontre face au Brésil.
Après un transfert depuis Orléans, la délégation s’est installée au CREPS de Wattignies, à quelques kilomètres du Stade Pierre Mauroy. Elle e ensuite pris la direction du village olympique nordiste pour y récupérer ses accréditations et la dotation de l’Équipe de France olympique.
Mardi, la matinée était consacrée au repos et à une séance de musculation avant de profiter de l’après-midi de "familiarisation" organisée par la FIBA. Toutes les équipes du tournoi vont passer 2h30 dans l’enceinte de la compétition. Pour une heure consacrée à une séance photos, 30 minutes dans la salle d’entraînement, posée sur la pelouse de football et une heure dans la salle de match. Le créneau réservé aux Tricolores, de 15h à 17h30, a précédé une visio-conférence de presse dans la soirée.
Un moment particulier, notamment pour les huit joueurs qui découvrent le stade du LOSC en mode basket, tandis qu’Evan Fournier, Rudy Gobert, Nando De Colo et Nicolas Batum ont retrouvé les sensations ressenties à l’EuroBasket 2015. "J’en ai discuté avec Vincent Collet parce qu’il y a neuf ans, j’étais là, mais en tant que spectateur", sourit Matthew Strazel. Le meneur de Monaco avait 13 ans à l’époque. Cette fois, il ne paiera pas sa place et a profité de la seule occasion de tester les panneaux olympiques avant la rencontre face au Brésil. "C’est impressionnant à regarder, avec une capacité énorme mais une fois qu’on est sur le terrain ce sont des choses auxquelles on ne pense pas. Ça met un coup de boost. Tout le monde réalise qu’on y est et va redoubler d’effort pour être prêt pour samedi."