Myriam Djekoundade : « C’est génial que ça tombe dans ces deux villes là »
Le début d’année 2024 a été chargé pour vous avec une fenêtre internationale, deux étapes de Pro League, un camp d’entrainement en Mongolie et des rassemblements réguliers. Comment se passe ce premier trimestre 2024 ?
Ça se passe bien. Les deux premiers stops à Lille se sont bien passés même si nous n’avons pas encore fait de finale avec l’équipe de La Plagne 1. C’est intéressant parce que cela veut dire qu’on a été challengé et c’est une source de motivation pour le prochain stop et la finale. La Pro League nous permet de beaucoup jouer mais nous avons aussi réalisé un stage en Mongolie ce qui nous permet de monter en rythme dans notre préparation olympique et cela va continuer avec le début des FIBA Women’s Series mi-avril.
En tant que joueuse de Villeneuve d’Ascq, jouer une étape à Lille a dû être un moment spécial pour toi ?
C’était super de jouer à Lille. J’ai revu de nombreux supporteurs qui me suivait à Villeneuve d’Ascq, des anciennes coéquipières, les coachs aussi. J’ai vraiment eu l’impression de jouer à la maison, je suis très contente qu’on ait pu amener du 3x3 à ce public là car ils sont hyper passionnés. C’est comme si je présentais la discipline pour laquelle j’ai quitté le club cette année auprès des gens qui m’ont soutenu dans cette étape.
Le Stop 3 ainsi que la finale auront lieu à Toulouse (23-24 et 30-31 mars), on peut dire que tu seras un peu à la maison aussi ?
Oui à Toulouse je serai un peu à la maison, c’est génial que ça tombe dans ces deux villes là. De la même manière que Lille je suis très contente qu’un évènement 3x3 soit organisé là-bas. Il y aura forcément ma famille donc ça reste une étape particulière. J’espère que les gens vont répondre présent comme lors des deux premières étapes.
C’est important pour vous de jouer une compétition comme la « Pro League 3x3 – Hoops Factory edition » ?
La Pro League est une étape de préparation importante. C’est une compétition qui nous permet d’affronter des équipes nationales et internationales mais également une étape vers la professionnalisation du 3x3 féminin.
De nombreuses équipes françaises comme Bordeaux Ballistik et Saint-Denis SEC chez les filles ou Lille-ATC et Ermont chez les garçons profitent de cette compétition pour se jauger sur la scène internationale. Cela veut-il dire que le 3x3 français se porte bien ?
Absolument. Je suis super fière que les joueurs et les joueuses français(es) se mobilisent pour faire vivre le 3x3 sur le territoire. Je suis super fière de la qualité de jeu proposées par ces équipes qui parfois n’ont pas l’occasion d’avoir une longue préparation avant les stops. Je trouve que la Pro League est un super moyen de mettre en lumière toutes ces équipes-là qui sont omniprésentes sur le plan national et qui travaillent bien souvent dans l’ombre. La Pro League leur apporte un terrain d’expression et franchement je respecte énormément leur boulot.
Faut-il s’attendre à voir de plus en plus d’équipes professionnelles françaises à l’avenir ?
J’en suis convaincu. Chez les filles cela demande un travail de fond car il faut mettre en place un système de compétition plus long. Chez les garçons je pense que l’émergence des différentes ligues professionnelles partout dans le monde font vivre le 3x3 au-delà du World Tour ce qui permet aux joueurs de pouvoir exclusivement se consacrer à la pratique.
Il faudrait plus de compétitions 3x3 comme la Pro League ?
Cette année la France va accueillir, en plus des Jeux Olympiques, un nombre record de compétitons 3x3 internationales. C’est un système qui part des joueurs mais qui est indissociable de la volonté des organisateurs d’accueillir et de mettre en place des compétitions comme la Pro League. Le fait de voir naître cette première ligue professionnelle en France et d’accueillir 5 étapes du circuit international « Women’s Series » et « World Tour » met en valeur le travail de l’ensemble des acteurs du 3x3 français.
Quels sont tes objectifs pour 2024 ?
A court terme je pense que comme l’ensemble des joueuses du groupe on veut gagner la Pro League car on est des compétitrices. Ensuite si j’en ai la chance, l’objectif c’est de disputer les Jeux Olympiques. C’est un évènement tellement historique. Pour l’instant je suis tellement focus sur la préparation que je n’y pense pas forcément. Je pense que si je vis des Jeux Olympiques il me faudrait un mois pour m’en remettre.
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