Cholet si près de l'exploit
L'équipe du Maine-et-Loire a fait mieux que se défendre face à la Virtus, un ancien grand d'Europe titré à deux reprises en Euroligue, qui cherche à récupérer son standing.
La superbe remontée du club des Mauges, revenus de -13 à -1 dans les six dernières minutes, a même fait souffler un vent de panique chez les supporteurs italiens, alors que De Colo enchaînait les paniers (9 points sur les 13 derniers marqués par son équipe).
En digne successeur d'Antoine Rigaudeau, l'ancienne star de Cholet... et de Bologne, le grand espoir français a été éblouissant en première mi-temps (14 points), avant d'endosser toutes les responsabilités dans le "money time". C'est un autre Français, Claude Marquis, qui a tenu la barraque à l'intérieur avec 17 points et 10 rebonds.
Après les frissons européens, les Choletais va maintenant revenir au quotidien de la ProA, où ils n'ont plus qu'une faible chance de se qualifier pour les play-offs.
Erman Kunter (entraîneur de Cholet): "On a payé cher notre manque d'investissement défensif par séquences, et nos absences au rebond. On leur a ainsi fait le lit de la victoire. Plus la fatigue en fin de match, c'était très dur. Pour autant, on est restés dans le match. Mais personne ne retiendra la manière dont on a joué, seulement qu'on a perdu. C'est dommage, car avec une équipe de jeunes, ce que l'on a réalisé démontre que l'on travaille dans le bon sens. C'est encourageant. Même si, au bout du compte, on est déçu car on n'aime pas perdre, comme tout professionnel."
Nando De Colo (arrière de Cholet): "On n'était pas bien dans l'agressivité. On a enfin réussi à faire de bonnes choses en défense à quatre minutes de la fin, quand on était à -10. Ça nous a permis de remonter, mais il était trop tard pour que l'on passe devant. En fait, on a mal géré certains ballons dans le dernier quart-temps, ce qui leur a permis de creuser l'écart."