Monaco sans trembler
Sur le papier, l’affrontement semblait déséquilibré. Une équipe première de sa poule de NF1 avec un bilan de 18 victoires et 4 défaites. Une autre sixième en ayant juste équilibré son exercice (11-11). Ajoutez à cela deux succès en championnat de 14 points et Monaco faisait logiquement figure de favori avant d’aborder la finale du Trophée Coupe de France. Le terrain a rapidement confirmé ces craintes. En difficulté de suite pour contenir les attaques du cercle des Azuréennes, le Poinçonnet a décroché dès le premier quart-temps : 9-2, 18-9, la supériorité athlétique monégasque crevait les yeux.
Si les débats se sont un moment équilibrés, Monaco a rappuyé sur l’accélérateur avant de rejoindre les vestiaires, multipliant les contre-attaques et profitant de son écrasante domination au rebond offensif pour creuser l’écart (40-23). En dehors d’Amélie Guillon, le Poinçonnet peinait à trouver des solutions offensives et son manque d’adresse de loin le condamnait à subir l’impact physique de l’Américaine Ashunae Durant.
En 2017, Le Poinçonnet et Monaco avaient tous les deux fêté leur montée en NF1. Cette année-là, Monaco y avait ajouté la conquête du Trophée Coupe de France. Quatre ans plus tard le club est devenu la deuxième équipe à remporter deux fois le titre (Angers UFAB en 2010 et 2012). Des variations défensives efficaces, Najet Ouardad capitaine impeccable à la baguette et le duo Durant-Souffrant dominateur sous le cercle, jamais la rencontre n’a semblé pouvoir lui échapper.
Les Berrichonnes ont pourtant eu le mérite de ne jamais renoncer, tentant, sans succès, de perturber la belle machine d’Alexandra Tchangoue en montant en pression tout terrain. Pas de quoi gêner un Monaco sûr de sa force et qui maintenait sans trembler son avance autour des 20 unités.
Monaco bat Le Poinçonnet : 69-50