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Euroleague (3e journée)

Défaite logique de Roanne

09/11/2007
Sans démériter et volontaire jusqu'au bout, Roanne s'est néanmoins incliné (82-76) à Barcelone, une des grandes puissances du basket européen, lors de la troisième journée de l'Euroleague. Avec deux défaites contre une seule victoire, le champion de France rame déjà dans le bas du classement de son groupe C. Un scénario prévisible mais pas désespérant pour autant.

Une qualification pour le Top 16 reste toujours envisageable et passera par des succès sur des équipes comme Fenerbahçe (le prochain rendez-vous), Rome ou Bamberg plutôt que le Real Madrid, le Panathinaïkos ou encore Barcelone.

Face aux Catalans, il s'agissait certes de jouer sa chance à fond au cas où, puisque même les plus grands connaissent des soirs de déprime comme le CSKA Moscou la saison dernière à Pau.

"Même si on passe aux yeux de tout le monde pour une petite équipe, on n'était pas venu pour perdre", a souligné l'entraîneur de la Chorale Jean-Denys Choulet.

C'est ce que les Roannais ont démontré, emmenés en première période par un duo Pellin-Poupet étonnant à la mène (12 points et 3 passes à eux deux). Mais le Barça, échaudé par une défaite en ouverture à Belgrade, n'avait aucune intention de faire des cadeaux, à l'image du Français Michel Morandais.

Ecarté cet été de l'équipe de France à cause d'abord d'un déchet au tir trop important, l'arrière pigiste du Barça, à peine sorti du banc, a rentré deux tirs primés de suite pour creuser un premier écart (31-20, 15e).

La suite du match a ensuite offert un résumé des forces et faiblesses des équipes françaises sur la scène continentale: du courage, de réelles intentions, défensives notamment, mais aussi un manque de souffle et de soldats sur la durée.

Ainsi tout restait possible jusqu'à la 37e (72-67), malgré un Norman Nolan trop juste, un Brion Rush inhabituellement maladroit et une moyenne générale de dix points de retard pendant presque toute la deuxième mi-temps.

Mais les insuffisances récurrentes en fin de match, déjà visibles mercredi au Mans, laissaient déjà présager l'inéluctable. Celui-ci arrivait sous forme d'un final concocté de main de maître par Pepe Sanchez, meneur de jeu champion olympique avec l'Argentine, qui faisait échouer Roanne, comme souvent, à quelques encablures du bonheur.

"J'ai des regrets sur cette défaite même si c'est difficile d'y arriver avec un Nolan dans cet état là. Mais on a montré quand même qu'on savait jouer au basket à Roanne", a conclu Choulet.

Source AFP.