De main de maître

Le début de match de l'Équipe de France est tonitruant avec un 9-0 en moins de trois minutes. Les Grecques ne se trouvent pas en attaque, la défense mise en place par Pierre Vincent fonctionne à merveille. Endéné Miyem fait des ravages à mi-distance tandis que son homologue Maltsi, le principal danger hellène, est muselé. Clémence Beikes conclut le quart-temps sur un panier de loin suite à une belle passe d'Élodie Godin (20-12, 10').

En une minute, l'avance française a fondu de moitié. L'adresse grecque est de retour, Evanthia Maltsi aussi. Les fautes pleuvent sur les deux équipes qui défendent très fort. La Grèce parvient à égaliser (22-22, 24'). Emmeline Ndongue sur lancers-francs redonne l'avantage aux Bleues et Endy Miyem continue son festival offensif (13 pts à la pause). Jennifer Digbeu apporte sa pierre à l'édifice et la France regagne les vestiaires sur une avance inespérée de 17 points (40-23).

La pause n'a pas stoppé les ardeurs de Céline Dumerc et ses coéquipières. Côté grec, Pelagia Papamichail, qui évoluera à Calais la saison prochaine, se démène sous le cercle et alimente la marque pour son équipe. Pauline Jannault de loin met les Hellènes à quinze longueurs des Bleues. La défense tricolore tient toujours le choc même si la Grèce est revenue sur les talons de la France avant le dernier quart-temps (51-40).

Les Grecques passent sous la barre des dix points très rapidement, le money time s'annonce des plus indécis. Emmeline Ndongue provoque les fautes et redonne de l'air aux Bleues sur la ligne. Maltsi marque son premier tir à 6m25 de la soirée, la France est fébrile (55-47). Avec Dumerc, Lepron et Ndongue sur le terrain, l'Équipe de France retrouve des couleurs. Papamichail et Maltsi, fantomatique ce soir, doivent sortir pour cinq fautes alors les Françaises en profitent. L'écart se creuse de nouveau, les supporters tricolores exultent pendant que la France s'offre une victoire capitale pour la suite (69-55).

France bat Grèce 69-55 (20-12; 20-11; 11-17; 18-15)

 

Les réactions d'après-match :

Pierre Vincent : "On savait que la Grèce jouait avec deux joueuses très fortes, on les a coupé du jeu et limité leur pourcentage au tir. On a changé des choses par rapport au match de préparation."

Florence Lepron : "C'est toujours dur de jouer la Grèce. On a joué dur mais elles sont un peu revenues. Je n'ai pas défendu seule sur Maltsi, toute l'équipe m'a aidé."