France-Serbie : deuxième round

"On dit souvent qu’on a un beau réservoir qui permet d’amener du sang neuf quand il y a des absences mais j’aimerais que ça s’arrête." Jean-Aimé Toupane tente d’en sourire mais les blessures qui continuent de s’abattre sur l’Equipe de France féminine réduisent chaque jour un peu plus les options de l’entraîneur des Bleues. Marième Badiane et Pauline Astier n’étaient pas en mesure d’être en tenue dimanche après-midi et Valériane Vukosavljevic s’est écroulée en première mi-temps de la rencontre face à la Serbie. Un nouveau coup dur pour un groupe qui a cependant parfaitement abordé son premier match de la préparation. "On a proposé de belles choses", positivait Iliana Rupert, meilleure évaluation de son équipe (18 pts, 6 rbds) et dont l’adresse extérieure, avec celle de Migna Toure (7/9 à trois-points en combiné), aura été déterminante lorsque le jeu de course s’est fait plus rare après la pause.

"C’est un groupe qui se connaît et même si certaines joueuses ne sont arrivées qu’il y a quelques jours, cela fait plaisir de voir que des automatismes demeurent", poursuivait l’intérieure de Bologne, satisfaite de "la gestion du tempo" mais qui soulignait quelques corrections à apporter dans le contrôle du rebond (16 rebonds offensifs concédés). A Toulouse, la France a cependant été systématiquement en maîtrise tout en continuant de responsabiliser ses jeunes pousses Janelle Salaun (21 ans) et Leila Lacan (19 ans la semaine prochaine).

Jean-Aimé Toupane a largement réparti les temps de jeu pour gérer au mieux des états de forme très disparates et continue d’exiger de ses troupes un investissement défensif de tous les instants qui ne supporte pas "les fluctuations dans l’intensité" qu’il a pu noter dimanche. A la recherche des "équilibres", il poursuivra ses essais dans un Palais des Sports qui sera plein à craquer pour assister à la revanche entre les deux demi-finalistes des Jeux de Tokyo.