Jean-Aimé Toupane : "Ce qui m’a guidé c’est la dynamique" | FFBB

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Jean-Aimé Toupane : "Ce qui m’a guidé c’est la dynamique"

Crédit photo : Julien Bacot
Julien Guérineau - 16/05/2024
Jean-Aimé Toupane a fait des choix forts dans sa pré-sélection pour la campagne de l’été 2024. Et déclare "assumer une stratégie spécifique".

Avez-vous eu un sentiment particulier au moment d’annoncer votre liste aujourd’hui ?

C’est différent parce que ce sont les Jeux Olympiques, une compétition que tout athlète a envie de vivre. On ressent l’importance de l’évènement au fil des jours qui défilent. La liste a été mûrement réfléchie avec de nombreux échanges avec mon staff. Cela n’a pas été facile de prendre des décisions mais elles l’ont été dans l’intérêt de l’Équipe de France pour avoir la meilleure équipe possible. Même si un coach travaille avec un staff, au final il doit prendre la décision. Et j’assume les choix qui ont été pris. Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Depuis des mois on observe, on évalue et beaucoup de facteurs m’ont permis de prendre les décisions.

Pourquoi avoir opté pour un début de préparation à 18 joueuses ?

Nous sommes sur une préparation longue et nous ne sommes jamais à l’abri des blessures. On veut également des données objectives sur les joueuses et voir comment elles vont vivre ensemble. On réduira au fil des blocs mais dans ma tête, l’équipe finale, à deux joueuses près, est dans ma tête.

Les performances de l’équipe lors du dernier TQO ont-elles été déterminantes dans vos choix ?

Forcément même si on ne s’arrête pas là. Ce qui est important dans ce métier c’est de comprendre pourquoi on perd quand ça arrive et pourquoi on gagne. Cela offre un éclairage différent pour aboutir à certaines décisions. Le groupe se construit en fonction du profil des joueuses, leur complémentarité. Ce qui m’a guidé c’est la dynamique, l’état de forme, les performances. Et bien sûr le TQO a pesé car on a vu que l’équipe avait une bonne alchimie, sur le terrain comme en dehors.

Sandrine Gruda, la meilleure marqueuse de l’histoire des Bleues, ne figure pas dans cette liste. Était-une décision particulièrement difficile ?

Ce qui est important c’est le moment présent et ce qui va se passer demain. Pour autant je n’oublie pas tout ce qui a été fait. Ce choix a été motivé par un contexte d’équipe, comment on la structure par rapport au projet. Cela n’a rien à voir avec la personne et une joueuse exceptionnelle qui a beaucoup apporté au basket français. C’est un choix de coach sur une stratégie spécifique.