La France aux deux visages
Avec un triste 9% de réussite à la mi-temps, l’Equipe de Grèce n’a jamais trouvé la solution face à la France. Outrageusement dominatrices dans tous les secteurs du jeu les Bleues ne tardent pas à plier le match. Sandrine Gruda se régale en attaque et guide ses partenaires dans un match à sens unique.
Il faut attendre 7 minutes de jeu pour voir le premier point grec sur un lancer de Dimitra Kalentzou (18-2). Et deux minutes de plus pour voir le premier panier en jeu, il est l’œuvre de Plagia Papamichail. Pierre Vincent multiplie les changements, et à l’image d’Élodie Godin les Tricolores se montrent appliquées. La France déroule (39-9, 20’).
Au retour des vestiaires, c’est une nouvelle fois l’ailière Stiliani Kaltsidou qui tente de relancer son équipe en inscrivant cinq points de suite mais en face Sandrine Gruda et ses partenaires ne ralentissent le rythme. L’écart est toujours conséquent (54-24, 28’).
Le dernier quart est loin d'être une simple formalité pour les Tricoleres qui perdent beaucoup de ballons. Les Françaises ne parviennent plus à développer son jeu et son avance fond comme neige au soleil. La France l’emporte tout de même sans trop de frayeur (62-52). Aujourd'hui, Pierre Vincent a pu faire tourner son effectif mais il est difficile dans ces conditions d’évaluer le véritable niveau de son équipe à 15 jours de l’Euro.
France – Grèce : 62-52
Florence Lepron : "Après une première mi-temps exceptionnelle, nous avons connu beaucoup plus de diffucltés. Ce sont des choses qui peuvent arriver. On aurait dû s'adapter lorsque la Grèce a commencé à mettre des coups, mais cela n'a pas vraiment été le cas ce soir. Dès qu'elles ont joué, nous ne savions pas trop quoi faire. Notre manque de préparation a certainement pesé à certains moments. Il faut continuer à travailler."
Pierre Vincent : "Cela a été un match à deux vistesses, une équipe à deux vitesses aussi. D'un côté on a des joueuses expérimentés et de l'autre de jeunes joueuses. Ces dernières se retrouvent en difficulté dès que l'adversaire hausse le ton. On laisse passer des choses faciles, on perd la balle et plus on perd la balle, plus on doute. Ce soir, on a eu des problèmes, c'est exactement ce que l'on avait besoin pour continuer à travailler."