Une victoire longue à se dessiner
Pour ce troisième match, les Grecques se montrent agressives d’entrée et cela pose quelques problèmes à Emmeline Ndongue et ses partenaires. Personne ne parvient véritablement à prendre le contrôle du jeu. Cathy Melain répondant coup pour coup à Zoi Dimitrakou. Le premier quart se termine sur un score de parité (16-16) après un nombre important de lancers francs de part et d'autre.
Le match reste équilibré, maladroites les Bleues ne parviennent à prendre l’ascendant sur leur adversaire. Endéné Miyem donne pourtant cinq points aux Tricolores avant que sa future partenaires de club Sitialini Kaltisiou ne réalise un véritable show en inscrivant sept points de suite. La Grèce mène alors 28-25. En trouvant à plusieurs reprises Isabelle Yacoubou dans la raquette, les Bleues restent au contact de leur adversaire au moment de rejoindre les vestiaires (33-31, 20’).
De retour dans une salle où la chaleur est étouffante, les deux équipes se livrent une bataille toujours aussi acharnée. Le score évolue peu (37-35, 25’) et les pertes de balles se multiplient. Les Françaises cherchent leurs intérieures mais Elodie Godin et Emmeline Ndongue ne trouvent pas la faille dans la défense hellène toujours aussi agressive. Les Grecques finissent par faire un mini break en trouvant par deux fois Pelagia Papamichail dans la peinture (42-38, 29’).
C’est la jeune Anaël Lardy qui redonne des couleurs aux tricolores en se faufilant de fois de suite au milieu de la défense grecque. La France n’a plus que deux points de retard (44-42). Le public se réveille mais les Grecques ne cèdent pas. En marquant cinq points de suite, Emmeline Ndongue permet aux Bleues de prendre un maigre avantage 47-46 (37’). Les Grecques ne lâchent pas, il faut un trois-points plein de maitrise de Céline Dumerc pour les faire définitivement plier. Elodie Godin ajoute deux nouveaux points et la France comptent quatre longueurs d'avance (54-50) à 23 secondes de la fin. Le score ne bougera plus.
France – Grèce : 54-50
Déclarations d'après-match :
Anaël Lardy : "Par rapport aux deux premiers matches nous avons eu plus de difficultés. Par moment, on jouait même à l'envers en prenant des tris extérieurs au lieu de chercher nos intérieures qui pouvaient faire la différence. On a longtemps été mené au score, mais nous n'avons pas lâché et en fin de match nous avons réussi à faire la différence. Ca c'est plutôt positif."
Pierre Vincent : "Après deux matches où nous avons pu nous appuyer sur notre impact physique pour faire la différence, aujourd'hui cela a été plus dur. Nous avons pu véritablement travailler face à des situations de jeu différentes. Nous avons fait preuve notamment de plus de contrôle et d'agressivité face à la défense de zone. Un match que l'on gagne avec match 30% de réussite et sans Sandrine Gruda, je prends."