6 membres du Team France en NBA
Ils sont six sur la ligne de départ de la saison NBA 2023/2024 : Rudy Gobert, Evan Fournier, Nicolas Batum, Frank Ntilikina, Théo Maledon et le petit dernier, numéro 1 de la draft, Victor Wembanyama. Et même si la majeure partie des regards devraient logiquement se tourner vers le phénomène Wemby, auteur d’une pré-saison remarquable avec les San Antonio Spurs (19,3 points à 51% de réussite aux tirs dont 32% à 3 points, 4,8 rebonds et 2,8 contres de moyenne), l’ensemble du contingent français a l’occasion de faire parler de lui cette saison.
Nouvelle coqueluche, adoré par les fans ou par ses pairs, Victor Wembanyama est déjà le nouveau visage de la NBA. Du haut de ses 2,24 m, il a émerveillé la planète basket par des actions plus folles les unes que les autres lors de ses premières sorties avec les Spurs.
Après une première saison de rodage, Rudy Gobert et les Wolves peuvent nourrir de grandes ambitions grâce à un effectif quasi inchangé. Autour d’un quatuor Gobert, Towns, Edwards, Conley, Minnesota a de quoi jouer les premiers rôles à l’Ouest.
Même constat pour le capitaine des Bleus Nicolas Batum. Avec les Los Angeles Clippers, l’ailier espère jouer le titre dans une saison qui pourrait être sa dernière en carrière en NBA. Important dans le dispositif de Tyronn Lue, Batman aura un rôle à jouer en relais du duo Kawhi Leonard/Paul George.
De son côté, Evan Fournier espère retrouver des minutes chez les Knicks. Ecarté de la rotation la saison dernière, l’arrière scoreur est réapparu durant la présaison après une bonne Coupe du Monde sur le plan offensif. Shooteur d’exception pouvant écarter les défenses, il pourrait également rebondir chez un prétendant au titre en cours d’année s’il venait à être transféré.
Pour Frank Ntilikina et Théo Maledon, tous les deux chez les Charlotte Hornets, la saison à venir devrait être déterminante quant à leur avenir en NBA. Pour le premier, blessé et indisponible pendant un mois, une place dans la rotation derrière LaMelo Ball est tout à fait plausible. Pour le second, signataire d’un contrat two-way, des allers-retours avec la G-League sont à prévoir tout au long de l’année.