Preview France-Venezuela : le rythme s’accélère
Les Bleus ont eu droit à 72 heures de repos après la rencontre de mercredi dernier à la Sud de France Arena. Ils se sont retrouvés dimanche midi pour déjeuner, avant un entraînement programmé à 17h pour découvrir avec curiosité la CO’Met d’Orléans, ses 10000 places et accessoirement intégrer Yoan Makoundou, appelé en renfort comme partenaire, Mathias Lessort restant toujours aux soins.
Demain soir, à 20h30, l’Équipe de France y affrontera le Venezuela, qui a disputé trois rencontres de préparation avant son arrivée dans le Loiret. Après un rassemblement à Caracas, les Sud-Américains ont pris la direction de l’Espagne pour y jouer l’Angola (défaite 61-66), l’Argentine (défaite 65-66) avant de conclure par une rencontre à Madrid vendredi dernier contre les hôtes des lieux (défaite 57-87).
Autant dire que les hommes de Fernando Duro ne font pas partie des terreurs de la Coupe du Monde mais proposeront un troisième type de basket après le passage par l’Afrique (Tunisie) et l’Europe (Monténégro) des Bleus depuis le début de la préparation. La sélection s’appuie principalement sur des joueurs qui évoluent dans le championnat national comme les vétérans Nestor Colmenares (2,03 m, 35 ans), Heissler Guillent (1,86 m, 36 ans) et Gregory Vargas (1,82 m, 37 ans), tous présents il y a quatre ans en Chine lorsque le Venezuela était parvenu à se qualifier pour la deuxième phase de groupe, éliminant la Chine au passage. L’arrière Michael Carrera (1,86 m, 30 ans), un des rares expatriés (Gran Canaria), est l’autre arme offensive d’une équipe très expérimentée.
Un profil qui laisse de marbre Vincent Collet. "Je suis totalement concentré sur nous. Voir comment on développe nos acquisitions", a expliqué l’entraîneur des Bleus. "On ne donnera pas beaucoup d’informations aux joueurs sur l’adversaire et on commencera à scouter avec la Lituanie." Après un premier bloc de "découverte et de mise en route", le staff attend beaucoup de la semaine qui se profile. "On pourra en dire davantage à la fin de la semaine. Cela nous dira sur quoi on peut s’appuyer et sur ce qu’il faudra encore travailler. Nous aurons sans doute pas mal de réponses à ce moment-là."