"Jouer pour la France est un honneur"
Vous avez disputé samedi dernier votre premier match en bleu. Comment avez-vous vécu cette première et que cela symbolise t-il pour vous ?
J'étais très excitée de jouer ce premier match avec mes coéquipières, et je suis très heureuse d'avoir gagné cette rencontre. Jouer pour l'Equipe de France représente beaucoup de choses pour moi, c'est un honneur. Ma grand-mère m'a beaucoup parlé de la France. Elle y a grandi et vécu, elle m'a montré plein de photos de cette époque, et le fait que je joue pour la France la rend fière, elle et toute ma famille. Ils attendent également avec impatience le match de mercredi contre la Slovénie à Charleville-Mézières.
Quand vous étiez plus jeune, parliez-vous de la France avec votre famille ?
Oui je posais un tas de question sur le pays à ma grand-mère, ma mère. Je leur disais souvent que je voulais apprendre le français. Mais ce n'était pas évident aux Etats-Unis de prendre des cours. Ma famille m'a racontée combien la France était un pays magnifique, ma grand-mère m'a expliquée toutes ces histoires ici, comment elle a rencontré mon grand-père qui était un soldat américain, et ensuite quand ils ont quitté la France pour les Etats-Unis. Et puis, j'ai toujours suivi le basket et les joueurs français, notamment Céline Dumerc qui est une de mes joueuses favorites et une excellente meneuse de jeu. J'aime beaucoup aussi Tony Parker et Boris Diaw, surtout quand ils jouaient ensemble aux Spurs de San Antonio.
Votre venue en Equipe de France a suscité des réactions de certains observateurs, positives mais également négatives. Comprenez-vous cela ?
J'ai entendu beaucoup de choses en effet, j'ai reçu pas mal de tweets ces derniers temps. Chacun a son opinion. Je sais que je représente à la fois les Etats-Unis, et à la fois la France. Ces deux origines font partie intégrante de moi, de ma vie et de ce que je suis. Personne ne changera cela. J'ai vais juste essayer de faire de mon mieux pour défendre le maillot de l'Equipe de France féminine, et aider l'équipe à aller le plus haut possible.
Interview complète à retrouver dans le prochain BasketBall Magazine (décembre 2018).