Tea Cléante joueuse du mois
Le groupe de LF2 longuement à l’arrêt du fait du Covid 19, les entraîneurs du secteur féminin du Pôle France n’ont procédé qu’à une élection de joueuse du mois en octobre. La récompense est revenue à Téa Cléante, la benjamine du Pôle. Agée de 14 ans, la Nordiste a intégré la structure avec un an d’avance et n’a pas mis longtemps à apprivoiser son nouvel environnement : "On se fait plein d’idées sur l’INSEP sans savoir exactement ce qu’on va y trouver. Il faut un moment d’adaptation. Ça ne peut pas convenir à tout le monde. C’est une routine et certains peuvent se lasser. Il faut prendre du plaisir dans ce qu’on fait. Moi ça a toujours été mon objectif. Je regardais tous les reportages sur le Pôle et quand j’ai vu que j’étais sélectionnée pour les tests d’entrée je me suis dit qu’il fallait tout donner."
Alors qu’elle n’avait intégré le pôle Nord-Pas-de-Calais que depuis quelques mois seulement, la jeune femme a enchaîné CIZ puis Camp National avec un an d’avance sur ses petites camarades. Convaincante lors du Tournoi des Demoiselles à Bourges, elle a définitivement séduit les entraîneurs et suit désormais les traces de son père Christian, 9 saisons de LNB au compteur.
Téa Cléante a découvert un nouveau monde dans une période particulière. L’équipe de NF1 n’a plus disputé de rencontres depuis le 11 octobre et pour quelques semaines encore (5,3 pts de moyenne sur ses quatre premières sorties). Une situation qui n’entame pas l’enthousiasme d’une joueuse qui, comme ses coéquipières, est déjà soulagée de ne pas avoir dû faire ses valises pour rentrer chez elle, comme lors du premier confinement. "On s’était toutes réunies pour regarder Emmanuel Macron ensemble à 20h quand il a fait son discours. Rentrer chez nous aurait été dur. Ne pas jouer c’est chiant mais ça te donne encore plus envie de tout défoncer à l’entraînement. Il ne faut surtout pas lâcher." Son titre de joueuse du mois montre qu’elle est sur la bonne voie.