Bendriss est de retour

Après plusieurs années quasi blanches, estimez-vous que vous étiez sorti du système au niveau du basket pro ?
Saïd Bendriss : "Complètement. Et je n’ai pas cherché à y rentrer. A l’été 2010 je n’avais pas retrouvé toutes mes capacités. J’étais assez réaliste tout en conservant l’envie de connaître à nouveau le haut niveau. Je suis resté à Rennes pour disputer la saison de Nationale 3. Il y avait trois entraînements collectifs par semaine avec la possibilité de venir individuellement pour shooter ou faire de la musculation. En dehors du basket j’entraînais les jeunes et j’ai commencé à travailler avec le club auprès des partenaires. Pour faire connaître notre projet je me déplaçais dans les clubs alentours afin de drainer plus de spectateurs pour l’URB."

La montée en Nationale 2 en 2011 a-t-elle changé votre vision des choses ?
S. B. : "J’avais prévenu le club que si nous ne montions pas, je n’avais pas l’intention de poursuivre en Nationale 3. L’objectif a été atteint et à la base la saison 2011/2012 devait être une saison de découverte pour le club en Nationale 2. Finalement on obtient de super résultats qui nous amènent en Nationale 1. Maintenant l’objectif est évidemment le maintien. Beaucoup de joueurs n’ont jamais connu ce niveau-là. Mais ils ont fait d’énormes progrès depuis l’époque de la N3."

Comment évaluez-vous aujourd'hui le niveau de votre équipe ?
S. B. : "Pour l’instant nous avons joué contre Trappes et Quimper qui sont en Nationale 1. Que des défaites. On se rend compte qu’il y a encore du travail et que le collectif va devoir être très bon. Nous savons que nos ambitions ne sont pas les mêmes qu’un club comme Quimper qui veut retrouver la Pro B. De notre côté il faut se stabiliser pour structurer le club. Aujourd’hui je n’ai pas d’inquiétude."