J-1 pour les U18
Les Bleuets y sont. Après une longue préparation et un groupe qui a subi plusieurs retouches avant de se présenter sur la ligne de départ, les 12 joueurs retenus et le staff technique sont désormais prêts à en découdre. Prêts ? Pas tout à fait. Les matches amicaux disputés depuis quelques semaines ont suscité quelques inquiétudes et la blessure de Babacar Niang n’a rien arrangé. L’intérieur manceau avait été le meilleur marqueur de l’équipe lors du tournoi de Villagarcia en avril. Mais touché à la hanche et malgré une dernière tentative en Slovénie il y 10 jours, Niang a dû renoncer.
Un coup dur qui vient frapper une équipe qui, si elle s’est rassurée lundi soir en passant 22 points à l’Italie, n’a pas fait preuve d’une grande constance. Capable de dominer une Serbie trop sûre d’elle en double prolongation, la France a en revanche été largement dominée par la Slovénie, par l’Italie à deux reprises ou par la Turquie. Sa capacité à scorer est limitée et la défense a montré des signes de faiblesses. Philippe Ory a d’ailleurs procédé à d’ultimes changements juste avant le début des hostilités. Le shooteur du CFBB Frédéric Bourdillon a ainsi été rappelé en renfort pour l’Euro.
La France est donc en danger et ce dès la première phase. La Serbie, qui brigue une place sur le podium, se présente sur son chemin dès le match d’ouverture avec en tête de pont le pivot star Dejan Musli (2,14 m), au-dessus du lot chez les U18. La Slovénie suivra. Un pays qui fait son retour en première division après un an de purgatoire et qui a puni les Tricolores 76-53 le 14 juillet dernier. La République Tchèque conclura un premier tour copieux, voire indigeste. Les Tchèques ne pourront compter sur la perle Tomas Satoransky, déjà aligné chez les A, mais s’appuieront sur une double génération finaliste de l’Euro U18 Division B et vainqueur de la médaille d’argent à l’Euro U16 en 2008.
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