Un message clair et net
Il y a un an Diandra Tchatchouang et Allison Vernerey avaient survolé l'Euro cadettes. Vendredi, pour l'ouverture de la compétition en juniors, les demoiselles n'ont pas eu à forcer leur talent contre la Suède. Les extérieures tricolores avaient le compas dans l'oeil, convertissant 15 de leurs 29 tirs à trois-points. Le duo s'était donc contenté de 13 points. Samedi, face à la Serbie, le ton a été haussé et ce dès le coup d'envoi. En un peu plus de trois minutes les juniors signent un 11-5 en se reposant largement sur leurs deux leaders (8 pts). Et la belle série va se poursuivre car, une nouvelle fois, l'adresse est au rendez-vous et la variété des options offensives donne le tournis à des Serbes qui ne parviennent pas à stopper la marée bleue. Bilan des dégâts après le premier quart-temps : 30-17 ! Un feu de paille ? Pas le moins du monde. Toutes les joueuses qui entrent sur le terrain apportent immédiatement un plus et lorsque Tchatchouang et Vernerey en remettent une couche après un court repos, l'écart atteint les 20 unités cinq minutes avant la pause : 45-25. Impressionnant ! Intérieur-extérieur, les paniers s'enchaînent et la défense reste très efficace. Les filles de Grégory Halin maintiennent la pression et retournent paisiblement aux vestiaires (53-31).
La deuxième mi-temps n'apporte pas de changements radicaux à la physionomie de la rencontre. Si les Serbes comptaient effacer rapidement une partie de leur retard, elles vont vite être déçues. Tchatchouang et Vernerey inscrivent les quatre premiers paniers français à la reprise et on flirte avec la barre des 30 unités (62-33, 23e). La but est alors de ne pas tomber dans la facilité pour ne se faire aucune frayeur. C'est ce qu'exécutent à la perfection les jeunes tricolores. A l'approche du money time (71-45, 30e) comme dans le courant du quatrième quart-temps, elles ne laissent aucune place au doute. Tout l'effectif est concentré et concerné : 12 joueuses entrées en jeu, 12 scoreuses différentes. Une adresse longue distance encore excellente (8/16) et la pression défensive étouffante pour des adversaires qui perdent 26 ballons. Au final la France s'impose 89-57 et assure sa place pour la deuxième phase avant d'affronter la Croatie dimanche.