Lemprise mancelle
Léquipe de la Sarthe a bien abordé sa seconde finale de Coupe daffilée. Après son échec de la saison passée face au SLUC Nancy (66-55), la formation conduite par le meneur Nicolas Weisz (11 pts, 9 rbds et 6 pds) a pris les devants dentrée de jeu et na plus jamais quitté la tête des débats. Lécart sest progressivement creusé en faveur des joueurs de Denis Mettay, notamment grâce au centre Kevin Corre auteur de 9 de ses 15 points dans le premier quart (22-18, 10ème puis 43-31, 20ème).
Certes, à la reprise du jeu, les Roannais décident de passer la vitesse supérieure par lintermédiaire dune belle cohésion collective (6 interceptions, 10 rebonds, 2 joueurs à 4 pts et 2 joueurs à 3 pts). Ils gagnent bien le troisième quart temps (20-16) Mais, ce nest là quun feu de paille car les Manceaux reprennent vite la direction des opérations. Et cest successivement Kevin Corre (15 pts, 9 rbds) et lautre Kevin de léquipe, Boulin (16 pts) puis la polyvalence du fils du sélectionneur Alain Weisz, Nicolas qui pesèrent sur le dénouement final de la partie.
Cest donc, en toute logique, la formation mancelle qui emporte la finale contre la Chorale de Roanne (84-74) le Trophée de la Coupe de France cadets Quick sous les yeux ravis des 500 supporters Sarthois tout dorange vêtu.
La galerie photo du match
Les stats du match
Réactions à chaud:
Raphaël Gaume (entraîneur de Roanne):
« Nous avons fait une première mi-temps moyenne dans laquelle Le Mans a réussi à décrocher. Nous avons eu la possibilité de revenir mais le petit coup de pouce na pas été présent pour nous permettre de raccrocher. Je félicite léquipe du Mans qui mérite amplement sa victoire. Ils sont parvenus à contrôler le match et je crois quils ont livré encore un plus grand match que dhabitude.»
Simon Chaleat (Roanne):
« La déception est grande mais nous sommes contents dêtre arrivé jusque là. On est tombé contre une équipe plus forte et très lucide et nous ne sommes pas parvenus à revenir au score. Jouer en finale est laboutissement dun effort de plusieurs rencontres pas toujours faciles. Cest un privilège de jouer à Bercy et cela restera un souvenir inoubliable. Face à lampleur de cette rencontre, nous avons eu plus de mal à nous mettre dans le match. »
Denis Mettay (entraîneur du Mans) :
« Ca a été un très beau match de basket. Lédition de 2002 avait été beaucoup plus décevante que cette année pour le Mans. La défaite de lépoque a peut être provoqué un sentiment de revanche chez les joueurs même si jouer à Bercy reste toujours très impressionnant. Nous avons empêché léquipe de Roanne de développer son jeu. Notre objectif était dimposer le contrôle de cette équipe qui est dangereuse lorsquelle parvient à dérouler son basket. Mais durant cette rencontre, nous ne sommes pas parvenus à faire de grandes séries mais au contraire notre avance a augmenté par palier ce qui montre bien la qualité de léquipe de Roanne. »
Nicolas Huneau (Le Mans) :
« La joie est dautant plus forte que cest la deuxième fois que lon vient à Bercy. Lannée dernière une grande déception avait suivi notre défaite car cétait notre objectif principal. Nous avons réussi cette année une belle performance. Lorsque tout au long de lannée des objectifs sportifs viennent sajouter à notre progression individuelle, la motivation est décuplée. La finale de la Coupe nest pas un objectif de fin de saison, elle se dessine peu à peu. Jouer à Bercy est en plus quelque chose de très impressionnant.»
Yann KAPPES, Anne-Charlotte DUSSEAULX et Alexandre CARLIER (Direct-live) sur place à Bercy.
Photos : Hervé Bellenger (FFBB/Stadium).