Un beau final
Dès 10 heures du matin, les joueuses et les joueurs sélectionnés, se sont retrouvés au Stade Pierre de Coubertin, la salle du club parisien, le Paris Basket Racing (PBR). Ces finales réunissaient les vainqueurs des différentes catégories, des six étapes du « Sunny D Challenge », Rennes (28 avril), Paris (5 mai), Strasbourg (19 mai), Rouen (9 juin), Tours (16 juin), et Hyères (23 juin).
Répartis en cinq catégories, (garçons : M1 (12-13 ans), M2 (14-15 ans), M3 (16-17 ans) et filles : F1 (12-14 ans) et les F2 (15-17ans)) les basketteurs et basketteuses ont effectué plusieurs passages sur différents ateliers, alternant le travail des fondamentaux individuels et le jeu en opposition en 2x2, 3x3 ou 4x4.
A midi, les sportifs ont pu se ravitailler avec des plateaux repas distribués sur place. La cellule événementielle de la Fédération, France Basket Organisation, avec à sa tête Michelle Plomion et Valentin Cavelier, ont géré de A à Z cette finale, très relevée sur le plan sportif.
Rouen à lhonneur
Dans laprès midi, au rythme de DJ « Vénère », fort embêté sans sa table de mixage (problème de livraison), les équipes ont disputé des rencontres intenses en 4x4 ou 5x5 sur un grand terrain, sous le regard dobservateurs aguerris et de parents admiratifs. Au micro cest Florent Dechaumet, responsable sportif de la manifestation, qui a donné le tempo dune journée où les matches se sont déroulés dans une ambiance studieuse et très Fair-Play. Chaque équipe était accompagnée dun entraîneur et dun arbitre afin que les rencontres puissent se dérouler sans accrochage. Au final ce sont les joueurs de Rouen qui ont moissonné les récompenses avec trois lauréats sur cinq titres majeurs distribués.
Et les Piétrus en cadeau
Présent lors du « mini All Star » en fin daprès midi, les deux frères Piétrus, Mickaël et Florent, de passage à Paris, ont distribué les cadeaux, pour la plus grande joie de tous les jeunes présents. Sans sourciller les deux jeunes internationaux ont improvisé une séance dautographe sur la table de marque de la salle, soignant ainsi leur image auprès dadolescents, il est vrai plus souvent accros au basket made in USA. De leur côté, les « frangins », après avoir disputé la finale du Championnat de France face à lASVEL, suivront des stages avec les équipes de France. Mickaël rejoindra dès mercredi 3 juillet, le centre Olympique de Vittel et les 20 ans et moins, entraîné par Richard Billant, afin de préparer le Championnat dEurope qui se déroulera en Lituanie du 26 juillet au 4 août. Puis Florent, retrouvera des habitués des sélections avec les A, le 3 août sous la houlette dAlain Weisz, pour un stage, une revue d'effectif et quelques matches amicaux.
Une bien belle organisation
Les équipes étaient invitées, tout frais payé à Paris, par le partenaire de la FFBB, Procter & Gamble. Les 15 jeunes, plus les deux accompagnateurs, de chaque ville-étape, étaient logés dans un Centre dhébergement jeunesse de Paris. Cette Finale parisienne renoue avec les grandes heures du basket 3x3 où les finales nationales remplissaient de bonheur un grand nombre denfants, qui pour la plupart, « montaient » pour la première fois à la Capitale. On a dailleurs pu entendre sur les bords de terrain « et dire que je vais jouer là où Tony Parker a joué
». Les jeunes retournerons dans leurs régions avec des images plein la tête, et même si lopération était une franche réussite, on peut cependant regretter quun événement comme celui-ci nait pas déplacé plus de public, afin de remplir de bruit les images de rêves des ces jeunes basketteurs.
Dores et déjà la Fédération Française et Procter & Gamble prépare la saison prochaine afin de pérenniser une tournée qui commence à marquer les esprits, et qui inscrit peu à peu ses lettres de noblesse chez les jeunes.
Le palmarès 2002 :
Les Garçons :
M1 Antoine LIOREL (Rouen)
M2 Alexandre WAMBRE (Rouen)
M3 Antoine JEAN (Rouen)
Les Filles :
F1 Manon GUERY (Tours)
F2 Laëtitia BUNTING (Hyères)
Les cinq vainqueurs ont remporté chacun une semaine de stage dans les camps dété de la FFBB, les fameux France Basket Camps
bravo à eux !
Sur place à Coubertin (Paris) Fabrice Canet