Quelle a été votre réaction en apprenant votre sélection en A’ cet été ?
Je prends ça comme une étape. Porter le maillot de l’équipe nationale a toujours été un objectif. Et encore plus avec les résultats des dernières années. Donc je veux porter le maillot A’ avec fierté en espérant gravir une dernière marche. C’est une récompense du travail fait en club. J’ai envie de montrer que je suis capable, au niveau international, d’apporter mes qualités pour aider la France à avoir des résultats.
Quelles sont les grandes différences entre une vie de club et une tournée avec une équipe nationale ?
En club, au pire tu rentres chez toi tous les trois jours, tu retrouves ta famille, tes amis. Ici ce sont des périodes plus longues et il faut que la vie en groupe soit de bonne qualité. C’est un bon test pour voir ceux qui sont capables de vivre ce type de stage et qui contribuent à ce que sur le terrain cela se passe bien.
Vous projetez-vous vers les qualifications pour la Coupe du Monde 2019, qui débuteront en 2017 et pour lesquelles cette Equipe de France A’ travaille ?
La concurrence est telle que tout le monde a envie d’atteindre cet objectif. Les A’ c’est une bonne opportunité pour se montrer et aspirer à l’Equipe de France. Cette tournée c’est un peu l’inconnu mais nous allons pouvoir nous jauger et mesurer ce qu’il nous reste à travailler pour prétendre à plus.
Votre courte expérience en NBA avec les Hawks est dans toutes les mémoires. Pensiez-vous que cette expérience allait autant marquer les esprits ?
En revenant ici je me doutais qu’on m’en parlerait. Mais je n’avais pas mesuré à quel point et sur une aussi longue durée. Cela fait quatre ans et j’en entends toujours parler, y compris ici, avec mes coéquipiers. C’est toujours gratifiant quand des joueurs t’interrogent sur cette expérience. Je sais qu’avant d’y aller, la NBA c’était un rêve. Si j’avais croisé un joueur NBA je lui aurais posé certaines questions. Donc je me mets à la place des autres.
Ce passage a-t-il changé votre approche du basket ?
Ça t’ouvre l’esprit sur une façon de travailler très différente. Malgré mon peu de temps de jeu j’ai réussi à faire évoluer mon jeu et mes perspectives ont changé sur mes possibilités. Donc forcément cela te donne encore plus d’ambition car une fois que tu as goûté à la NBA, tu n’as qu’une envie c’est d’y retourner.
Le retour sur terre a-t-il été difficile à gérer ?
Je suis parti très jeune en NBA. Je n’y ai passé qu’un an avant de revenir. Donc je n’ai pas eu assez de temps pour prendre une claque à mon retour. Et cela te rend encore plus exigeant envers toi-même car si les joueurs là-bas sont talentueux ils fournissent également un travail impressionnant. Et si je veux y être, je ne peux pas faire moins.
Programme des trois tournois en Chine
-Lundi 30 juin au vendredi 4 juillet - Tournoi à Shenzen
Mardi 1er juillet à 13h30 : Chine - France
Mercredi 2 juillet à 12h30 : Italie - France
Jeudi 3 juillet à 12h30 : France - Slovénie
-Vendredi 4 au mercredi 9 juillet - Tournoi à Qujing
Samedi 5 juillet à 13h30 : Chine - France
Dimanche 6 juillet à 15h00 : Italie - France
Lundi 7 juillet à 13h00 : France - Slovénie
-Mercredi 9 au dimanche 13 juillet - Tournoi à Chengdu
Jeudi 10 juillet à 13h30 : Jinqiang Club - France
Vendredi 11 juillet à 13h30 : Italie - France
Samedi 12 juillet à 13h00 : France - Slovénie