Occasion manquée pour Lacombe et Monaco
C'est la deuxième fois d'affilée que Monaco est battu au Final Four de cette compétition, après sa défaite en demi-finale l'an passé. Dans la capitale grecque, il n'y avait que deux joueurs de l'équipe de 2017 à Tenerife, le capitaine Amary Sy et l'Ukrainien Sergii Gladyr, le meilleur Monégasque de la finale (18 pts).
Revenue dans l'élite il y a trois ans, l'ASM s'est installée parmi les meilleurs clubs français, grâce à l'argent du milliardaire ukrainien Sergueï Dyadechko. Elle a gagné trois fois la Leaders Cup mais n'a pas pour l'instant réussi à décrocher les plus beaux titres à sa portée. Assurée de terminer en tête de la saison régulière de Pro A, elle sera de nouveau favorite des play-offs qui commencent à la fin du mois.
Les Monégasques ont couru après le score pendant presque toute la rencontre, l'écart faisant l'accordéon entre un et dix points, mais ils n'ont jamais pu passer devant malgré les éclairs de l'Américain Gerald Robinson (13 pts) et l'apport du pivot bosnien Elmedin Kikanovic et de Paul Lacombe (12 pts chacun). Ils ont surtout été très insuffisants en défense, incapables de stopper le duo américain de l'AEK, Mike Green (19 pts) et Kevin Punter (16 pts) et le Grec Dusan Sakota (16 pts).
"On a eu du mal à les contenir défensivement. Cent points, c'est beaucoup trop. On est revenu parce qu'on a des talents offensifs, mais jouer à celui qui marquera le plus dans cette salle en feu, c'était trop compliqué. Il aurait fallu les ralentir pour ne pas qu'ils s'enflamment", a commenté Amary Sy.
Il y a pourtant eu du suspense jusque dans la dernière minute car les Athéniens, extrêmement nerveux, ont offert l'occasion à Monaco de revenir en perdant coup sur coup deux ballons faciles. Mais l'AS Monaco n'a pas su en profiter.