Comme souvent lors de ces matches "exhibitions", le spectacle est assuré par un festival offensif. Les défenses sont aux abonnés absentes et cela profite directement aux joueuses très portées sur l’attaque comme l’Espagnole Amaya Valdemoro (25 points dont 5/9 à trois-points en 22’), d’ailleurs élue MVP du match des étoiles hier soir. Bien emmenée par sa leader espagnole, la formation européenne n’a pas eu trop de problème pour s’imposer 111 à 86 face à une sélection du reste du monde qui avait certainement pris l’événement quelque peu à la légère. A noter que lors de cette rencontre l’unique représentante tricolore, Céline Dumerc
a inscrit 3 points et délivré 6 passes en 12 minutes.

En parallèle de ce match, Evina Maltsi et Theodoros Papaloukas ont remporté le concours mixte de shoots et la Française Edwige Lawson-Wade a gagné le concours de tirs à trois-points.

Image 2 : Céline Dumerc lors du match des étoiles - FIBA Europe/Ciamillo-Castoria

Espagne
Valencia a peiné pour battre Leon en finale de la Copa de la Reina 2008 à Séville (68-66). Allison Feaster-Strong réalise un solide tournoi sevillan (17,3 points et 5 rebonds de moyenne, 11 points et 6 rebonds en finale) dont une prestation monstrueuse en quart de finale (32 points à 10/18, 7/12 à 3 points, 5 rebonds en 38') face à Extrugasa et Leslie Ardon (10 points à 3/4, 2 rebonds en 23'). En quart de finale, le futur vainqueur Valencia avait explosé Rivas Futura (73-42, +31) malgré Nicole Antibe, meilleure madrilène du match (10 points à 4/11, 11 rebonds en 34'). L'extérieure israélienne de Leon, Liron Cohen, est désignée MVP du tournoi.

Italie
Tarente maintient le cap en pôle position, deux points devant le duo Venise-Schio. Le leader s'est imposé à Côme, avec une Audrey Sauret-Gillespie très sollicitée (38' pour 8 points à 4/11, 4 rebonds, 2 passes et 4 balles perdues) et Rebbekah Brunson (29 points, 19 rebonds). En face, le Pool Comense conduit par la franco-algérienne Faeza Bouderra (5 points à 1/7, 3/5 aux Lancers, 3 rebonds, 3 passes et 4 balles perdues en 24') encaisse un 12ème revers et se classe à la 8ème place. Quatrième, Naples et Nathalie Lesdema (5 points à 2/6, 5 rebonds, 3 interceptions en 24') n'ont pas été plus heureux à Viterbo (défaite 78-64). Idem pour Priolo (7ème) et une Sabrina Palie empruntée (2 points à 0/1, 2/4 aux Lancers et 6 balles perdues en 20').

Russie
Le leader invaincu, le CSKA Moscou, mange tout cru le Dynamo Kursk (95-58, +37). Edwige Lawson-Wade (15 points à 5/10, 12 passes et 3 rebonds en 35') et Ilona Korstine (13 points à 5/9, 6 rebonds et 3 passes en 27') se baladent dans ce 15ème succès du vice-champion. Sur la 3ème marche du podium, Ekaterinbourg remporte un belle victoire devant le Dynamo Moscou, avec une Sandrine Gruda en forme (18 points à 6/13, 6/6 aux Lancers, 10 rebonds en 32') mais sans Caroline Aubert (choix du coach). Avec 7 joueuses étrangères dans l'effectif pour seulement 5 possibles sur le terrain, l'ex-meneuse de Mondeville a fait les frais de la sélection au même titre que l'intérieure US Ashja Jones. L'ailière polonaise Biba se signale à la marque (22 points) tandis que la MVP européenne Anete Jekabsone-Zogota est privée de terrain (6 points en 12'). L'autre ex-mondevillaise, Kublina (17 points, 5 rebonds), est en revanche bien présente.

République Tchèque
La formation phare de Prague, le ZVVZ USK, toujours privé des services de Sandra Le Drean, est battue en province par le leader Brno (91-76). La meneuse US Lindsay Whalen finit bien meilleure marqueuse (23 points), mais c'est le jeu collectif du Gambrinus qui fait merveille (6 joueuses à 11 points et plus). Elodie Godin est utilisée parcimonieusement (2 points à 1/1, 1 rebonds en 8') et Prague est condamnée à la seconde position.

Allemagne
Le Herner TC (10ème et avant dernier) est englué dans les profondeurs du classement de la DBBL. Défait 85 à 67 à Goettingen (5ème), Géraldine Bertal s'en tire bien malgré tout avec 15 points et 8 rebonds. Wasserbourg domine de la tête et des épaules le championnat avec 28 succès en autant de matches joués, devant Saarlouis (22-6).

Russie
Le CSKA Moscou, leader sans défaite, a pris la mesure du Dynamo Moscou (92-76) dans un nouveau derby de la capitale. Ilona Korstine (16 points à 6/9, 4 rebonds et 2 passes en 32') se met en lumière alors qu'Edwige Lawson-Wade est plus en retrait (8 points à 3/4, 4 passes, 2 rebonds en 22'). Troisième, Ekaterinbourg a offert à la nouvelle venue tricolore, Caroline Aubert (9 points à 3/5, 4 passes en 17'), son premier succès face à Krasnoyarsk (95-53). Sandrine Gruda est une titulaire toujours aussi régulière (14 points à 4/7, 6/8 aux lancers, 7 rebonds en 20').

Espagne
Leon, Rivas Futura et Extrugasa ont gagné et les Françaises affichent un parfait 100% de victoire. La madrilène Nicole Antibe fléchit (6 points à 3/5, 2 rebonds et 2 passes en 26') mais Rivas s'impose devant Irun (80-57). A la même hauteur au classement (5è ex aequo), Extrugasa titularise Leslie Ardon (10 points à 3/5, 3 rebonds en 23') et fait plier Burgos, 84 à 73. Leon s'appuie sur la franco-américaine Allison Feaster-Strong (21 points, 6/14, 4 rebonds, 4 passes en 24'), meilleure évaluation du match (24), pour ramener les deux points du succès de Saragosse et ainsi conforter sa place sur le podium derrière Valencia et Salamanque.

Italie
Le duel des Filles en or 2001 a tourné à l'avantage d'Audrey Sauret-Gillespie (15 points à 6/12, 4 rebonds et 5 passes en 32') devant une Nathalie Lesdema en quête de repères (2 points à 1/6, 4 rebonds et 3 balles perdues en 20') avec son nouveau club de Naples. Le résultat est sans appel en faveur du Levoni Taranto : victoire 79 à 46 (+33). Le club d' "ASG" est toujours en tête de la Lega devant Venise, Naples est 4ème. Plus loin, Priolo (7ème) et Sabrina Palie (5 points à 1/6, 1 rebond et 4 balles perdues en 21') peinent mais l'emportent à domicile devant les promues de Pomezia (58-56). Dans le ventre mou, Côme (9ème) et Faeza Bouderra (7 points à 3/10, 2 rebonds et 4 balles perdues) sont vaincus à domicile par le Famila Schio du duo Macchi (21 pts) - Masciadri (25 pts).

République Tchèque
L'expression "sens unique" prend chaque semaine toujours plus de signification. Dauphin de Brno, l'USK Prague a disposé dans les grandes largeurs de Strkonice (100-53), sans Sandra Le Dréan et une Elodie Godin bien empruntée (2 points à 0/3, 2/2 aux lancers, 4 rebonds en 20').

Allemagne
L'aînée des soeurs Bertal, Géraldine, a frappé fort pour sa première apparition au sein du Herner TC dans le DDBL. Malgré la défaite dans le bas du classement contre Leipzig (93-86), "GB" termine meilleure marqueuse du match avec 23 points et 8 rebonds en 40 minutes.

Russie
L'invincible armée rouge du CSKA poursuit tranquillement sa route en tête de la Superleague, avec une 12ème victoire en déplacement au Spartak Saint Pétersbourg (82-51). Edwige Lawson-Wade (10 pts à 5/7, 5 pds et 3 rbs en 23') et Ilona Korstine (11 pts à 4/7, 4 rbs en 23') occupent toujours aussi bien leur poste de titulaire dans l'effectif de Gundars Vetra. Ekaterinbourg (3ème) suit derrière avec un succès aisé sur le chemin du Chevakata Vologda (93-67). Sandrine Gruda est productive (14 pts à 3/6, 8/8 aux lfs et 6 rbs en 19') tandis que la scoreuse australienne Penny Taylor frappe fort (29 pts à 8/11).

Espgane
Nicole Antibe (14 pts à 5/8, 6 rbs et 4 ints en 22') tire la formation de la banlieue madrilène, Rivas Futura, vers son 7ème succès (90-62 à Burgos) et une intéressante 5ème place de la Liga. Toujours privé de Feaster-Strong, les partenaires de Nadia Peruch (0 pt à 0/1 en 8') se cherchent face à la pourtant modeste Seu D'Urgell (11ème) et le résultat est une défaite 79 à 67 à l'extérieur et un fauteuil de 3ème fragilisé de semaine en semaine. Écrasé à Salamanque (93-61, -32), Extrugasa et Leslie Ardon (0 pt à 0/2 et 2 rbs en 13') paient leur débauche d'énergie du seizième retour d'Eurocoupe face aux compatriotes de Gran Canaria.

Italie
Les trois françaises ont toutes obtenu 25 minutes de temps de jeu de la part de leur coach. Avec ce temps d'expression, Sabrina Palie (12 pts à 2/9, 7/8 aux lfs, 4 ints) et Priolo lâchent prise sur Parme (66-69). Les Siciliennes occupent la 6ème place ex aequo. Faeza Bouderra (5 pts à 1/2, 2 rbs et 3 pds) conduit l'équipe de Côme, vainqueur in extremis de Faenza (78-77), bien installée dans le ventre mou de la Lega (8ème ex aequo). Enfin en dépit d'une prestation en demi teinte de son internationale Audrey Sauret-Gillespie (2 pts à 1/7, 5 rbs et 4 bps), Tarente s'impose à La Spezia (63-60) et partage toujours la tête avec Venise.

République Tchèque
Le derby des clubs de la capitale tourne à l'avantage du l'USK sur le Sparta Prague (101-62). Sandra Le Dréan est laissée au repos tandis que sa compatriote Elodie Godin ne perd pas la main (12 pts à 4/7, 4/4 aux Lfs, 4 rbs et 1 ct en 26') en dépit d'un temps de jeu minimal en Euroligue. On soulignera le gros match de la playmaker Lindsay Whalen (25 pts à 7/9, 6 rbs) dans ce succès du dauphin d'un classement, toujours dominé par le Gambrinus Brno où la MVP étrangère LFB en 2007 Hamchétou Maïga-Ba (accidentée de voiture) est déjà de retour sur le terrain (10 pts, 3 rbs en 13').

Russie
Le choc dominical a vu la courte victoire du Spartak (90-86) à Ekaterinbourg. Victime d'une entame de match (20-14), les joueuses de Laurent Buffard ont couru derrière le score tout au long du match. Sandrine Gruda (10 pts  à 2/6, 6/6 aux Lfs, 4 rbs en 22') tient relativement bien son rang face à LJ and co, mais la diablesse Diana Taurasi prend feu de tout bois (33 pts, 8 rbs). L'Ummc est 3ème derrière le tandem Spartak-CSKA toujours invaincu. Le CSKA continue son petit bonhomme de chemin en distançant le Shelen Krasnoyarsk (77-56) avec ses efficaces tours jumelles Stepanova (19 pts, 12 rbs) - Wauters (11 pts, 10 rbs). Les extérieures Edwige Lawson-Wade (4 pts à 2/5, 3 rbs, 3 pds en 28') et Ilona Korstine (7 pts à 3/9, 4 rbs en 30')  n'en rajoutent pas. Nul doute que le CSKA-Spartak prévu samedi 12 janvier sera plus que brûlant entre les deux grosses écuries favorites pour le titre de la SuperLeague.

Espagne
Le Baloncesto San José Leon de Feaster-Strong se porte bien puisqu'il s'impose à Ibiza (73-67) dans le sillage d'une Allison retrouvée (14 pts à 4/8, 3 rbs, 3 pds en 33'). Nadia Peruch n'est pas apparue en jeu. Leon est second ex aequo avec 20 points, 2 unités derrière le rouleau compresseur Valencia. Cinquième, l'Extrugasa de l'excellente Leslie Ardon (14 pts à 5/9, 4 rbs en 22') revient victorieux d'Olesa (73-65). En équilibre à la 7ème place, Rivas Futura (16 pts) a en revanche flanché à Salamanque malgré une bonne Nicole Antibe (12 pts à 5/8, 7 rbs et 6 bps en 34') et le feu nourri de Cathy Joens (ex-PAB 13, 22 pts).

Italie
Tarente glisse du fauteuil de leader à la 2ème place, par la faute à sa grosse erreur de parcours à Schio (défaite 81-57, -24 pts). Le Famila remonte lui à la 3ème place. Audrey Sauret-Gillespie (5 pts à 2/5, 4 rbs et 5 bps en 32') a pesé beaucoup plus sur un match par le passé que lors de cette petite sortie. Vainqueur de Faenza, Venise reprend seul les commandes de la Lega. Dans le ventre mou, le Pool Comense 1872 (9ème) de Faeza Bouderra (6 pts à 3/8, 6 rbs, 4 ints et 2 pds en 29') et du fabuleux duo reconstitué Macchi-Masciadri (29 pts combinés) gagne à Viterbo (72-67) et revient à une victoire de Priolo et Sabrina Palie (18 pts et 5 rbds) vainqueurs hier soir de Ribera (71-56).

République Tchèque
Le Gambrinus Brno et l'USK Prague continuent d'outrageusement dominer la ligue tchèque. Avec des victoires respectives sur Hradec Kralove (+42) et Tabor (+59), les deux gros calibres donnent la leçon aux modestes. Sandra Le Dréan est égale à elle-même (16 pts, 5 rbs en 16'30) et Elodie Godin respire avec 14 points à 5 sur 7, et 5 rebonds en 25 minutes sur le parquet.

Yann Kappes (FFBB)

Russie
L'UMMC Ekaterinbourg de Buffard engrange un 5ème succès d'affilée en démontant le Dynamo Moscou dans la capitale russe (74-47, +27). Sandrine Gruda fait preuve de régularité (13 pts à 4/6, 5 rbds en 20'). Côté Dynamo, les ex-mondevillaises Jekabsone-Zogota (4 pts à 1/6) et Kublina (5 pts à 1/4) sont réduites à la portion congrue. Invaincu, le CSKA Moscou d'Edwige Lawson-Wade (9 pts à 3/10, 5 pds) et d'Ilona Korstine (3 pts à 1/6, 6 rbs en 20') l'est également. Dans le sillage d'une Wauters quasi parfaite (20 pts à 8/9), le club de l'armée rouge s'impose devant le futur adversaire de Tarbes en Euro Coupe, Nadezdha Orenbourg.

Espagne
Le duel entre françaises a tourné à l'avantage de Leon qui bat Extrugasa d'une courte tête (67-65). La franco-américaine Feaster-Strong aligne 11 points (4/14 aux tirs, avec 6 rbds et 1 pd en 35') tandis que Nadia Peruch reste cantonnée au banc de touche de Leon. A Extrugasa, Leslie Ardon apporte 4 points (à 2/6 et 2 rbs en 20'). Leon est désormais classé deuxième de la Liga derrière l'ogre toujours affamé Valencia. Le champion d'Espagne a mangé les banlieusardes madrilènes de Rivas Futura (77-57) malgré une bonne Nicole Antibe (16 pts à 8/15, 5 rbds et 4 pds en 34'). Avec 3 victoires et 3 défaites, Rivas (7ème) regagne le ventre mou espagnol.

Italie
Le Cras Taranto de Sauret-Gillespie (3 pts à 1/7, 4 rbds et 9 pds) poursuit son parcours sans faute (7 victoires) en disposant aisément de Côme (70-47) avec une doublette Balleggi-Brunson redoutable (22 pts chacune). A Côme (10ème), la franco-algérienne Faeza Bouderra tient la maison noire avec 13 points (5/12 aux tirs, 4 rbds, 4 pds en 38'). En vain... Priolo et Sabrina Palie (17 pts à 7/17, 5 rbs en 36') perdent à domicile contre le co-leader Venise (62-72) et sont postés en 7ème place de la Lega.

République Tchèque
L'USK Prague est reçu cinq sur cinq après avoir largement écarté la lanterne rouge, le difficilement prononçable BK Skrivanek Usti Nad Labem (114-42, +72). Sandra Le Dréan a été laissée au repos tandis qu'Elodie Godin reprenait confiance en elle (21 pts à 9/15, 10 rbds). Dans le même temps, Brno s'impose aussi devant Trutnov.

Yann Kappes (FFBB)

En ouverture de cette journée, la France affrontait, en match de classement (5-8), la Lituanie. Un match que les Bleues se devaient d’aborder avec beaucoup d’envie, et ce fut rapidement le cas. Sur le terrain, les Françaises imposent rapidement une importante pression défensive. Edwige Lawson-Wade à la baguette lance parfaitement le jeu rapide des Tricolores et l’écart se creuse peu à peu, le score passe de 4 partout à 12-5 (6’) en l’espace de 3 minutes. En raison de nombreuses fautes, Jacques Commères est contraint d’effectuer 4 changements d’un coup, ce qui perturbe un peu le jeu des Bleues. Les Baltes en profitent pour revenir grâce à l’activité de ses intérieures Marcauskaité et Ciudariene (14-13, 10’).

Les joueuses de Paulauskas prennent rapidement la direction des opérations en infligeant un 11 à 0 à leur adversaire en 5 minutes, à cheval sur les deux quart-temps (14-20, 13’). Le retour sur le terrain des « cadres », Lawson-Wade, Le Dréan et Sauret-Gillespie, marque un bon passage des Tricolores. La France récupère quelques ballons de contre-attaque bien exploités. Pendant ce temps, le duo Gruda-Yacoubou fait des ravages dans la raquette. La France reprend la tête (23-22, 16’). Lors de la fin du quart-temps, les Bleues restent sur cette dynamique et terminent même sur un trois points d’Edwige Lawson-Wade qui donne 6 points d’avance aux Françaises (33-27, 20’).

Le passage au vestiaire n’a en rien entamé l’énergie tricolore, les Bleues jouent vite et Sandrine Gruda se régale des caviars d’Edwige Lawson-Wade en contre-attaque (39-31, 22’). Dominatrice de la tête et des épaules, Isabelle Yacoubou est parfaitement trouvée par ses partenaires. La jeune intérieure tricolore permet aux Bleues d’atteindre la barre des dix points d’avance (44-34, 24’). Pénalisées par les fautes, les Baltes défendent en zone, mais Beikes allume à trois-points (47-38, 26’). La pression défensive des Bleues permet de multiplier les contre-attaques qui leur donnent encore un peu plus d’air (55-41, 27’). Sulciute et Valuzyte ramènent leurs partenaires dans le match en inscrivant 7 points de suite (55-50, 29’).

Malgré la sortie pour cinq fautes de leur intérieure, Marcauskaité, la Lituanie est toujours dans le match et revient même à quatre longueurs (58-54, 33’) sur deux lancers de Valuzyte. Les Bleues ne parviennent plus à marquer alors que côté lituanien, Sulciute commence son show. L’intérieure balte ramène d’abord ses partenaires à 1 point (61-60), puis à égalité grâce à un tir primé assassin (63-63) à moins d’une minute du buzzer. Sur l’action suivante c’est encore elle, qui plante un nouveau trois-points redonnant ainsi l’avantage (65-66) à sa formation à 11 secondes de la fin. Après un temps-mort prit par Jaques Commères, Sandrine Gruda perd la balle. La cinquième faute de Sandra Le Dréan envoie Valuzyte aux lancers francs, l’arrière balte en réussit un sur deux et offre ainsi la victoire à son équipe 67 à 65. Pour la deuxième fois consécutive, la France n’aura aucune équipe de basket aux Jeux Olympiques.

Matches de classement (5-8)
Lituanie bat France : 67 à 65
République Tchèque bat Belgique : 75 à 50

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Sur place à Chieti (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Comme c’est désormais la coutume, la France a débuté la partie en installant une forte pression défensive. Rapidement la France s’installe en tête grâce notamment à l’efficacité offensive des intérieures, Sandra Dijon et Sandrine Gruda (8-4, 3’). Mais les Bleues ont du déchet et butent sur la défense de zone lettone. Dans le sillage de Tare et Basko, la Lettonie revient d’abord à la hauteur des Tricolores avant de leur infliger un terrible 7 à 0 pour finir le premier quart-temps (10-13, 10’).

Les deux équipes restent au coude à coude l’écart ne dépasse pas les trois points (16-19, 13’). Le score évolue peu, les deux équipes ne parviennent plus à trouver le chemin du panier pendant près de quatre minutes. C’est Lina Jansone qui débloque la situation sur un tir primé et relance complètement le jeu des Lettones (16-22, 18’). Les deux dernières minutes de la période sont un cauchemar pour les Bleues qui ne parviennent toujours pas à marquer le moindre point et perdent de nombreux ballons (10 en 20’). Pire, l’écart augmente sur un nouveau tir primé de Jansone, la France se retrouve à dix longueurs de leur adversaire à la pause (18-28, 20').

Clémence Beikes inscrit le premier trois point de la partie pour les Tricolores dès le retour des vestiaires, mais les Françaises ne recollent pas vraiment au score malgré l’activité de Sandrine Gruda sous les panneaux (27-34, 23’). Ce sont des joueuses bien connues du championnat de France, Kublina, Jekabsone et Basko, qui permettent à la Lettonie de poursuivre sa course en tête (27-38, 25’). Un trois-point de Le Dréan puis des lancers de Yacoubou et Gomis redonnent des couleurs à la France (34-39). Le score évolue peu, mais Jekabsone est redoutable à trois-points et redonne de l’air à son équipe (36-44, 28’). Deux nouveaux lancers de Gomis et enfin une contre attaque conclue par Dumerc ramène la France à 4 points (40-44) avant l’ultime période.

Alors que la France avait la balle pour revenir à deux unités des Baltes, ce sont ces dernières qui ont creusé l’écart (40-50, 32’). La Montpelliéraine, Gunta Basko est à l’image de son équipe euphorique. Les paniers primés d'Audrey Sauret-Gillespie ne changent rien, les Bleues ne parviennent à revenir au score. La Lettonie mène toujours de 10 points à moins de trois minutes de la fin (51-61, 37'). Malgré une tentative de retour héroïque, qui échoue de peu, le parcours des Bleues dans cet Euro s'arrête en quarts de finale (62-66). Désormais, les Françaises devront rapidement et régair et remporter leur deux derniers matches pour décrocher leur billet pour le Tournoi Pré-Olympique.

Déclarations d'après-match (avec l'Equipe) :
- Céline DUMERC (France) : "On n’a trouvé aucune ressource, aucune... Je ne dirais pas aucune envie ou aucun enthousiasme,mais on s’est senti la tête sous l’eau, ça se voyait aux gueules qu’on tirait. On avait l’impression que déjà, au bout de la première mi-temps, le match était perdu et... ce n’est pas normal. Les Lettones, elles avaient aussi de la pression, et elles ont réussi à transformer ça en beaucoup d’enthousiasme."

- Sandrine GRUDA (France) : "Bien sûr qu’on est moins à l’aise face à une zone, mais ce n’est pas la seule raison de cette défaite. À un moment donné, on a manqué d’agressivité, de lucidité, et on les a regardées jouer. On a eu quelques manques de concentration en défense. Mais il ne faut pas que cette défaite laisse des traces pour la suite."

- Isabelle YACOUBOU (France) : "Là sur le moment, c’est une énorme déception, c’est trop dur. Je crois que je n’ai pas assez de lucidité pour parler de tout ça. On a sans doute manqué de tonus dans notre début de match."

- Anete JEKABSONE (Lettonie) : "C’est quelque chose d’incroyable, énorme pour notre pays. Notre coach nous avait dit : “Il faut croire en vous, croire à l’équipe.” On était nerveuses avant ce match. Regardez, j’en ai la chair de poule, je suis si heureuse... On a très bien défendu avec la zone, on savait que la France avait de terribles problèmes sur la zone. Sandra Dijon m’a heurté avec un genou en début de match, mais à chaud ça allait. J’aurai peut-être plus mal demain, mais je suis si heureuse..."

- Sandra LE DRÉAN (France) : "On a fait une première mi-temps catastrophique. C’est une grosse déception. On a encore rencontré de gros problèmes contre une défense de zone. On a joué leur jeu et on s’est arrêtées de jouer. Même si on avait joué la veille au soir, le physique n’est pas une excuse. Il faut maintenant relever la tête parce que la compétition n’est pas terminée. Nous serons mobilisées."

- Gunta BASKO (Lettonie) : "On avait vraiment bien préparé ce match et on connaissait le jeu de l’équipe de France par coeur. Il y a deux ans, on avait perdu contre elles à l’Euro et laissé passer la qualification au Championnat du monde. Ce soir (hier), c’est une revanche et la récompense est encore meilleure."

Lettonie bat France : 66-62

L'autre quart de finale de la journée :
Biélorussie bat République Tchèque : 52-46

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Sur place à Chieti (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Il y a un peu de tension et de nervosité dans le jeu des Françaises en ce début de match. Les paniers ouverts ne rentrent pas et les Serbes en profitent. Bien servies par leur meneuse Dabovic, les intérieures, Grubor et Puskar assurent l’essentiel de la marque (3-10, 3’). Sandrine Gruda sonne la charge (10-14, 6’) mais Grubor reste redoutable même à trois points et donne neuf points d’avance aux Serbes (12-21, 8’). Deux contre-attaques, conclues par Sandra Le Dréan puis Emilie Gomis, ramènent les Bleues dans le sillage des joueuses de Jovica Antonic, la France n’a plus que cinq points de retard à la fin du premier quart-temps (18-23).

Après un nouveau panier de Grubor, la France hausse la pression défensive et multiplie les contre-attaques. Une tactique payante, puisque les Bleues infligent un terrible 11 à 0 à leur adverse en l’espace de deux minutes. La France fait alors la course en tête, mais les efforts de Sandrine Gruda et Céline Dumerc ne sont pas suffisants pour semer la Serbie. Malgré l’absence de leur leader Dabovic, rappelée sur le banc à la 12e minute en raison de sa troisième faute, Perovic et ses partenaires ne cèdent pas, mieux elles ont jeu égal avec les Tricolores. Ces dernières doivent attendre la toute fin du quart-temps pour refaire un mini break (39-34, 20’) grâce à l’efficacité du duo Dumerc-Gomis.

Un retour des vestiaires fébriles des Tricolores est rapidement sanctionné par deux paniers de la Serbie (39-38). Suite à une interception, Lawson relance la machine bleue qui reprend un peu d’air en inscrivant huit points sans en prendre un seul (47-40, 24’). Sur un violent contact avec sa vis-à-vis Audrey Sauret-Gillespie, ouverte au front, est obligée de sortir pour se faire soigner. Un événement qui rend la partie de plus en plus tendue et crispante. Les Françaises parviennent cependant à garder leur calme et la tête au tableau d’affichage (49-45, 27’). Deux lay-ups de Emilie Gomis puis de Clémence Beikes propulse les Bleues à neuf longueurs devant (56-47, 30’).

Une avance que les Bleues vont parvenir à conserver jusque bout grâce à une belle production offensive du duo Gruda-Gomis. Les Serbes ne trouvent plus les ressources pour contrer les Bleues qui se dirige tranquilement vers la victoire (68 à 60). Ce succès permet aux joueuses de Jacques Commères de terminer troisième du groupe F, elles affrontront demain à 18h30 en quarts de finale la Lettonie.

Déclarations d'après match (avec l'Equipe) :
- Edwige LAWSON-WADE : "On a toujours un gros souci à trois points, je ne sais pas ce qui se passe... Demain (aujourd’hui), on aura un match difficile face à la Lettonie, mais on est largement capables de les battre."

- Jacky COMMÈRES (coach) : "Moi, ce qui m’a plu, c’est que, malgré l’excellente adresse en début de match de cette équipe serbe, on s’est installés dans la partie défensivement,on a haussé notre niveau défensif (…). On leur a fait commettre des erreurs aussi, elles perdent 23 balles, et, ça, ce n’est pas anodin."

- Sandra DIJON : "On savait que les Serbes pouvaient durcir le jeu avec des coups tordus. Mais on a su garder la tête froide. Maintenant, il faut bien récupérer."

- Émilie GOMIS : "Comme d’habitude,on a fait une mauvaise entame de match. C’est dommage parce qu’ensuite on fait deux fois plus d’efforts pour revenir. On a peut-être besoin de ça pour se réveiller. On va passer au match couperet sans calcul à faire. Pour une fois, on a un bon tirage, on ne va pas se mentir. À nous de ne pas le gâcher."

France bat Serbie : 68-60

Les autres rencontres du groupe :
Biélorussie bat Italie : 66-51
Russie bat Espagne : 64-49

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Sur place à Ortona (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Le choc de la journée dans le groupe F a été marqué par une impressionnante présence défensive. Après dix minutes de jeu, le score n’est que de 13 à 9 en faveur des Ibériques dont 7 points de Pascua. Un petit score dû à une maladresse très importante des Tricolores (3/19 aux tirs) et à une pression défensive très importante. Les Françaises sont également omniprésentes au rebond (15 dont 10 offensifs en 10’), mais ces secondes chances ne sont pas plus couronnées de succès.

Le second quart est rapidement plus animé. Le duo Gomis-Gruda parvient à trouver les premiers espaces (14-15, 11’). L’ex-valenciennoise, Sanchez, est la seule ibérique à trouver le chemin du panier. Elle maintient ainsi son équipe en tête au tableau d’affichage (18-21, 13’). Une avance que les Espagnoles ont bien du mal à conserver lorsque Sandrine Gruda débute son festival. L’intérieure française est intraitable avec la défense adverse et inscrit 7 points de suite, donnant même au passage pour la première fois l’avantage aux Tricolores (22-21, 15’). Un écart qui montera à quatre unités suite à deux paniers d’Emmeline Ndongue, mais un tir de Valdemoro puis deux lancers de Sanchez remettront les deux équipes à égalité (29-29, 20’) au moment de rejoindre les vestiaires.

Bonne entame des Bleues qui se battent sur tous les ballons. Des efforts rapidement payant puisque les joueuses de Jacques Commères comptent cinq points d’avance (37-32) après cinq minutes de jeu dans cette période. Une nouvelle fois c’est l’arrière Sanchez qui est la seule à trouver la faille dans une défense françaises très hermétique. Par ailleurs, c’est au tour de Valdemoro et ses partenaires de connaître quelques difficultés du côté de l’adresse. Les Bleues ne baissent pas l’intensité et Isabelle Yacoubou puis Krissy Bade donnent un peu d’air aux Françaises (46-40, 30’).

Alors que l’ex-berruyère, Palau tente de relancer son équipe, Isabelle Yacoubou impose son physique dans la peinture la France mène alors 48 à 42. Mais un tir primé de Montanana et une contre attaque conclue par Valdemoro ramènent les Espagnoles dans le sillage des Bleues (48-47, 32’). Une situation qui malheureusement ne va pas s’arranger, à l’image d’Emilie Gomis, les Bleues ne trouvent plus la mire et de leur côté les Espagnoles prennent confiance et infligent un 13 à 0 à leur adversaire (48-55, 35’). Un trois-point de Lawson n'y changera rien les Espagnoles s'imposent 63 à 53 et restent invaincues dans cet Euro.

Déclarations d'après-match (avec l'Equipe) :
- Audrey SAURET : « La grosse différence entre les Espagnoles et nous, c’est qu’elles ont une grosse équipe. Chaque joueuse a vraiment confiance en elle, elles se font confiance les unes les autres. Aujourd’hui, il nous manque un petit peu de tout ça pour avoir plus d’assurance sur le terrain. Quand on perd le rythme, on doit jouer face à une défense de zone, demi-terrain, et comme on n’a pas totalement confiance en nos shoots extérieurs, on a du mal à attaquer. »

- Sandra LE DRÉAN : « On perd face à une très belle équipe d’Espagne. Je ne sais pas s’il y a un phénomène de fatigue sur la fin. Elles nous ont surtout posé beaucoup de problèmes sur leur défense de zone. Et elles ont eu après des paniers faciles en contre qui les ont remises en confiance et dans le match. On a déjoué là-dessus. »

- Edwige LAWSON-WADE : « Les Espagnoles étaient à notre portée. Elles sont passées en zone et nous n’avons pas pu rentrer les paniers. On avait le match en main. Puis Valdemoro et Sanchez nous ont mis le feu. Nous étions très maladroites dès le début, c’est un de nos gros problèmes. »

- Anna MONTAÑANA (Espagne) : « C’est une très belle victoire pour nous parce qu’on a dû aller la chercher loin. L’équipe de France est très organisée et on a joué leur jeu en première période. Notre passage en zone en fin de troisième quart-temps a été décisif, parce qu’on sait que c’est une équipe qui a du mal contre ce type de défense. On est contentes d’avoir gagné, mais on sait aussi qu’on ne pourra pas gagner comme ça à chaque match. »

Espagne bat France : 63-53

Les autres rencontres du groupe :
Italie bat Serbie : 64-43
Russie bat Biélorussie : 87-73

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Sur place à Ortona (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

L’observation entre les deux équipes aura durée en tout et pour tout deux minutes (6-6). Bien servies par ses partenaires, Veremeenko est la première à se mettre en évidence en inscrivant quatre paniers consécutifs qui donnent quatre points d’avance à la Biélorussie (8-12, 5’). Les efforts de Sandrine Gruda et Emilie Gomis permettent à la France de revenir et même de prendre la tête un court instant (15-14, 7’). La Biélorussie termine le quart sur un 4 à 0 (15-18, 10’).

Dominatrices au rebond les Biélorusses profitent de nombreuses secondes chances et parviennent ainsi à rester dans le coup. Mais c’est bien la France qui fait la course en tête en s’appuyant sur son jeu rapide et sa capitaine retrouvée. Intraitable en attaque (6 points à 100 % en 14’), Audrey Sauret-Gillespie l’est tout autant en défense. La balle circule vite, les deux équipes se rendent coup pour coup, mais les Françaises grâce notamment à Edwige lawson réalisent un premier break (33-23, 6’). Deux tirs primés de Anufryienka puis de Trafimava réduiront l’écart. Un dernier panier d’Emmeline Ndongue, quasiment au buzzer, permet aux Bleues de conserver un peu d’avance au moment de rejoindre les vestiaires (41-33, 20’).

Le retour des vestiaires est difficile pour Sandra Le Dréan et ses partenaires qui encaissent un 4 à 0 dans les premières minutes. Un shoot d’Edwige Lawson met un terme à cette mauvaise passe mais les Bleues ne parviennent pas à se détacher, 43-37 à la 23e puis 51-45 à la 28e, malgré les efforts de Sandrine Gruda et Audrey Sauret-Gillespie. Toujours impériales au rebond les Biélorusses ne lâchent rien (53-49, 30’).

Deux contre-attaques conclues par la fusée Gomis lancent parfaitement les Bleues dans ce dernier acte (57-49, 31’). Un bon passage concrétisé quelques minutes plus tard par un panier de Sandra Le Dréan qui donne 10 points d’avance aux Tricolores (62-52, 34’). Les Bleues gèrent parfaitement leur avance et s'impose finalement 72 à 60. Cette victoire permet aux Françaises de pointer à la deuxième place du groupe en compagnie de la Russie battue par la Serbie.

Réactions d'après-matches (avec l'Equipe) :
- Audrey SAURET-GILLESPIE : "Aujourd’hui, tout le monde pense qu’on a fait un bon match en attaque, mais on est un peu déçues défensivement. Parce qu’on devait tout de suite monter en pression sur nos
adversaires, on n’a pas su les stopper dès le début du match et on a eu des difficultés jusqu’à la fin de la rencontre. Donc, c’est vrai qu’on a été un peu plus en réussite, mais on sait que ça n’arrive pas tous les jours. Alors, il faut qu’on hausse d’un ton défensivement pour être plus stables."

- Edwige LAWSON-WADE : "Un match comme ça, ça rassure. La Biélorussie nous faisait un petit peu peur. Elle jouait très bien, avec une attaque pratiquement à 80 points par match, une équipe complète,
alors gagner ce soir, c’est une très bonne victoire."

France bat Biélorussie : 72-60 

Les autres rencontres du groupe :
Espagne bat Italie : 79-64
Serbie bat Russie : 67-65

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Sur place à Ortona (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Avec un seul entraînement programmé à 16h00, le réveil des Tricolores s’est étalé sur toute la matinée. Certaines comme Sandra Dijon ont même effectué un petit footing sur la plage. De son côté le staff avait déjà les yeux rivés sur la Biélorussie. Les techniciens tricolores ont disséqué les vidéos du premier tour de leur adversaire et devraient présenter quelques images aux filles dès demain.

Lors du traditionnel point presse de la mi-journée, le sujet principal était bien évidemment cette surprenante Biélorussie. Une équipe que peu de gens semblent véritablement connaître. Sandra Dijon, Emilie Gomis et Audrey Sauret-Gillespie, qui se sont prêtées au jeu des questions-réponses avec les journalistes, sont unanimes il faudra défendre dur. Un message également défendu par leur coach devant les journalistes. En effet, les Biélorusses possèdent la meilleure adresse à deux points du tournoi (53,9 %), une adresse également redoutable derrière l’arc (22/58, 37,9 %), les Bleues devront donc être très vigilantes.

En début de soirée, l’Equipe de France féminine a découvert la salle d’Ortona, salle utilisée pour le deuxième tour. Lors de cet entraînement d’une heure trente, Jacques Commères et son staff technique avait concocté un programme plutôt copieux à leurs joueuses. Après un échauffement mené par le duo Aubert-Vincent, les Bleues ont eu le droit à des exercices plus tactiques : répétitions de systèmes offensifs et défensifs, décryptage du jeu biélorusse… La séance s’est terminée par un peu de shooting.

Enfin, la journée des Bleues s’est conclue par une obligation protocolaire. Le maire de la ville de Chieti, Fracesco Ricci, a reçu toutes les délégations participantes à l’Euro. Après avoir défilé dans les rues de la ville italienne, les Françaises ont assisté à plusieurs discours des élus locaux et des personnalités de la FIBA. La capitaine, Audrey Sauret-Gillespie a reçu un cadeau des mains de monsieur le maire, ensuite l’Équipe de France a rapidement rejoint son bus et ainsi regagné son hôtel pour le dîner.

Programme des matches des Bleues :
Samedi 29 septembre - 21h00 : France – Biélorussie
Lundi 1er octobre – 21h00 : France – Espagne
Mercredi 3 octobre – 21h00 : France – Serbie

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Sur place à Ortona (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Un premier quart-temps cauchemardesque pour les Bleues : les Russes jouent vite et bien. Après trois minutes de réglage, les Russes dans le sillage d’une impressionnante Maria Stepanova imposent leur jeu. L’intérieure russe fait parler toute son expérience et sa taille pour lancer un 13 à 0 en faveur de son équipe (5-17, 6’). Emmeline Ndongue relance les Bleues en inscrivant quatre points de suite (10-21) rapidement suivie par un panier plus faute réussit par Emilie Gomis qui fait le plus grand bien aux Françaises (13-21, 10’).

Après un trois-points réussi dès la reprise par Demagina, les Françaises réagissent en resserrant les rangs de leur défense. Les Bleues peuvent enfin jouer en contre, Clémence Beikes ramène ses coéquipières à cinq points (19-24, 11’). La raquette russe reste cependant inattaquable derrière le rempart nommé Stepanova qui multiplie les contres (4 en première mi-temps). L’intérieure russe est également omniprésente en attaque, 15 points en 18 minutes de jeu, personne ne semble en mesure de l’arrêter. Les efforts successifs de Dijon, Yacoubou et Ndongue restent sans effet. Emilie Gomis a beau se démener à trois-points et en pénétration, l’écart reste toujours autour des dix points (28-39, 20’).

Le retour des vestiaires est très dur pour les Bleues qui se heurte à une équipe de Russie bien en place, l’écart monte à plus quinze (32-47, 24’). Le panier d’Audrey Sauret Gillespie, le premier du tournoi pour elle, ne masque pas la maladresse des Tricolores dans les tirs extérieurs. La zone des Tricolores perturbe l’attaque des joueuses d’Igor Groudin, Céline Dumerc et ses partenaires en profitent pour revenir à neuf points (39-48). La géante russe, Maria Stepanova, pèse encore beaucoup sur le match, lorsqu’elle ne marque pas c’est elle qui trouve la bonne partenaire. Le troisième quart-temps se termine sur un panier de Stepanova, la Russie mène alors 52 à 41.

Avec deux points de Gomis puis deux trois-points de Reghaissia, la France montre dès le début du dernier acte qu’elle est encore là (49-54, 32’). Malgré le retour en jeu de Stepanova, les Françaises maintiennent la pression. En contre-attaque, Emilie Gomis ramène la France à un tout petit point (55-56, 36’). Mais à deux reprises, Rakhmatulina fait preuve de sang froid et redonne un peu d’air à son équipe (57-61, 37’). La fin de match est tendu, il faut toute l’expérience de Vodopyanova et ses partenaires pour conserver l’avantage jusqu’au buzzer (59-63).

Déclaration d'après match (avec l'équipe) :

- Sandra LE DRÉAN : « On ne peut pas gagner contre la Russie en faisant un début de match comme celui-là. On court après le score toute la rencontre ; après, il y a quatre points... Ce qui est positif, c’est qu’on a réussi à revenir, qu’on n’a pas baissé les bras, qu’on s’est battues, qu’on a défendu. Mais ce problème d’entame de match, il faut le régler vite parce que ça va nous jouer des tours. »

- Émilie GOMIS : « On sait bien que contre une grosse équipe comme ça, si on ne fait pas un bon début de match, ça va être dur de revenir. Je ne sais pas à quoi c’est dû. C’est rageant, parce que ça se joue à peu, et là, on s’est tuées nous-mêmes. Et on a ramé pour revenir près d’elles. C’est dommage. On s’est fait du mal, et j’espère qu’on va retenir ça pour la prochaine fois. En tout cas, après une défaite comme ça, contre l’Italie demain, on va avoir la rage. »

- Céline DUMERC : « On s’est fait un peu surprendre par une équipe tout de suite agressive. Elles nous ont pris de court. On a l ’impression qu’elles sont grandes, plus lentes, mais ce sont des athlètes. On essaye de bien faire en début de match, mais derrière on s’est fait avoir sur des paniers simples, des drives... Quand les Russes engrangent de la confiance, c’est toujours la course-poursuite, et c’est vrai que nous, derrière, on n’est pas capables de mettre un panier. »

- Igor GROUDINE (entraîneur de la Russie) : « Nous sommes très heureux parce que c’est une bonne victoire contre un prétendant au podium. Malheureusement, en deuxième période, nous avons perdu notre jeu. Les filles ont raté quelques shoots et elles se sont mises à douter. C’est une leçon à retenir pour la suite. »

Russie bat France : 63-59

L’autre rencontre du groupe :
Italie bat Grèce : 65-55

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Sur place à Chieti (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)

Programme au pas de course
En raison de temps de parcours assez long entre l’hôtel et la salle (45 minutes de bus), la délégation n’a pas beaucoup de temps pour se poser et ainsi profiter de la mer ou de la piscine. Tout s’enchaîne très vite, à peine rentrées de l’entraînement du matin, les Françaises ont dû rejoindre la salle du déjeuner. Une heure et demi plus tard, c’était déjà l’heure de rejoindre le bus pour le second entraînement de la journée. Afin de limiter ces aller-retours incessants, le staff technique a organisé une séance vidéo à la salle en fin d’après-midi juste après l’entraînement en attendant le début de la cérémonie d’ouverture

Deux entraînements de peaufinage
Si la séance du matin (10h00 à 11h00) a essentiellement été orientée sur du shooting par poste de jeu, celle de l’après-midi (15h30 à 16h30) a davantage été consacrée aux systèmes de jeu et à la défense. Demain matin, les Bleues effectueront un dernier entraînement (11h-12h) avant d’entamer leur Euro à 18h00 face à la Grèce.

Une petite salle
Ce matin, à l’occasion de son premier entraînement de la journée, l’Équipe de France a découvert pour la première fois le palais des sports de Chieti. Contre toute attente, la salle qui sera le théâtre du premier tour de l’Euro a une capacité de spectateurs, très limitée (1500 places maximum). Une proximité avec les spectateurs qui pourrait bien influer sur le score en cas de forte affluence et de score serré. Les spectateurs tricolores auront donc à cœur de mettre de l’ambiance pour soutenir leurs joueuses. Cette salle sera utilisée que pour les matches du premier tour, la phase finale de l’Euro se déroulera toujours à Chieti mais dans une arène plus grande.

Une cérémonie d’ouverture grandiose
Les Italiens ont vu les choses en grand pour la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Europe. Devant un parterre d’un millier de personnes, deux animateurs ont assuré le show pendant toute la soirée, présentant tour à tour toutes les personnalités, politiques ou non, concernées par l’organisation de cet événement. Chacun y a été de son petit discours, rythmant ainsi la présentation des différentes équipes. Comme le veut la coutume c’est l’équipe du pays organisateur qui a été appelée en dernier. La squadra azura a été bien évidemment la plus applaudie mais a dû regagner rapidement son hôtel, comme les autres équipes d’ailleurs, laissant ses supporters assister à un concert pour clore la soirée.

Pour suivre l’Euro féminin rendez-vous sur le site officiel de la compétition : www.eurobasketwomen2007.com

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Sur place à Ortona (Italie), Sylvain Bourdois-Chupin (FFBB)