Pas encore un géant
Dans une interview accordé à l'Equipe le 5 novembre dernier, Frédéric Weis raconte comment il s'est retrouvé acteur dans ce long métrage : "J’ai reçu un message sur mon compte (instagram). L’équipe du film cherchait quelqu’un de très grand pour occuper ce rôle. Ils avaient pensé à des anciens joueurs de basket et ils sont arrivés jusqu’à moi." Ce rôle c'est celui de Jules, un colosse compagnon de route de l'Abbé Pierre. Frédéric Tellier, le réalisateur du film explique : "Au moment de choisir les compagnons, je voulais des gueules et des caractères. Pour le rôle de “Fred”, je cherchais un grand et un tendre. Tout le reste, comme leur expérience d’acteur, je m’en occupais après".
Après un casting réussi, le grand Fred (2,18 m et 118 kg) s'est retrouvé plongé dans un nouvel univers. Pourtant habitué des caméras sur les plateaux de télévision, il est arrivé très intimidé et assure que c'est bien plus difficile que de jouer au basket devant 20 000 fans. "Quand j’entends “On attend que tu sois prêt pourtourner” ou “Concentre-toi vraiment, on veut une bonne prise” et que toute l’équipe du film te regarde, jouer devant 20 000 personnes, c’est de la rigoladeà côté. J’étais mort de trouille" raconte-t-il à L'Equipe.
Une expérience unique donc pour lui qui l'a conduit sur les marches du Festival de Cannes en mai dernier en attendant d'y retourner peut-être un jour avec un autre film.
Histoire du film
Né dans une famille bourgeoise, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée Nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Une vie intime inconnue et à peine crédible. Révolté par la misère, les inégalités et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’abbé Pierre.

Jacques Cachemire (250 sélections de 1969 à 1983), Jean Degros (148 sélections de 1957 à 1968), Max Dorigo (71 sélections de 1958 à 1966), Hervé Dubuisson (259 sélections de 1974 à 1989), Isabelle Fijalkowski (204 sélections de 1990 à 2001), Irène Guidotti (205 sélections de 1967 à 1980), Annick Hector (21 sélections de 1972 à 1973), Elisabeth Riffiod (247 sélections de 1967 à 1980), Jean-Michel Sénégal (210 sélections de 1973 à 1984), Maryse Sallois (85 sélections de 1974 à 1979), Alain Vincent (7 sélections de 1969 à 1974), Frédéric Weis (100 sélections de 1999 à 2007), Michel Rat, Daniel Ledent ont répondu aux diverses sollicitations comme les autographes et les photos. Les supporters des Bleus n’oublient pas les champions, ils n’ont pas hésité à demander leur avis sur la compétition actuelle. Le Club des Internationaux, qui entretient un lien fort entre les générations, a également diffusé des portraits des légendes sur l’écran géant.