"En 1979, en Corée, le dépaysement a été total !"
En 1979, vous effectuez une grosse préparation (Tournois en Anjou et en Hongrie). Avant coup, dans quel état d’esprit êtes-vous pour cette compétition ?
On sortait d’un Championnat d’Europe où on termine 4èmes, en Pologne. C’était plutôt un bon résultat même si quatrième c’est toujours la mauvaise place… Mais on s’était dit qu’on pouvait faire quelque chose. D’autant qu’un championnat du Monde, on n’en fait pas « pleins » dans sa carrière. Et puis, les pays de l’Est étaient absents. L’URSS avait boycotté la compétition et « les pays amis » avaient fait de même. C’était la Guerre Froide donc pas de Bulgarie, ni la Pologne, etc…
Est-ce qu’on peut parler de renouvellement pour l’équipe de France en 1979 ? Jackie Chazalon, Colette Passemard, Françoise Quiblier et bien d’autres cadres ne sont plus de l’aventure. Joe Jaunay a également laissé sa place à Jean-Paul Cormy et Suzy Bastié.
Oui c’est vrai, on avait un effectif renouvelé effectivement. Dominique Leray n’était pas là non plus ni Françoise Quiblier donc au rebond cela posait souci et ce même si dans l’équipe il y avait Elisabeth Riffiod, Christine Gallard ou Cathy Bosero. On avait quand même une équipe qui tenait la route avec Irène Guidotti, Agnès Sainte Croix, Maryline Joly ou Sylvie Simonetti pour ne citer qu’elles. On était conscientes de ne plus avoir la même équipe mais on espérait vraiment bien figurer. D’autant qu’on connaissait peu le basket américain. Il faut dire qu’on était plus habituées au jeu des équipes d’Europe de l’Est qu’à celui des américaines ou des asiatiques.