"Un rouage essentiel et indispensable"
Comment s’est concrétisé pour vous le fait de devenir parrain des Journées Nationales de l’Arbitrage 2006 et quelle a été votre première impression ?
La société BUT a contacté la Fédération Française de BasketBall pour nommer un parrain. La Fédération a pensé à moi et m’en a fait part. J’ai accepté tout de suite. C’est un projet auquel j’adhère pleinement et qui m’intéresse beaucoup. Je suis très content et très fier d’en faire partie avec des collègues de renom (ndlr : Laurent Blanc, Emile Ntamack et Véronique Pecqueux-Rolland). C’est un événement qui prend de plus en plus d’importance et qui le mérite.
Quel sera votre programme ?
En plus de représenter les JNA auprès des médias, je serai au Forum de l’Arbitrage de Nice le vendredi 6 octobre et sur le site de Chartres le samedi 7 octobre.
Comment pourriez-vous décrire vos relations avec les arbitres tout au long de votre carrière ?
Je n’ai pas toujours été d’accord avec les décisions des arbitres, mais je pense que c’est tout à fait normal puisque la relation entre joueurs et arbitres est avant tout une relation entre êtres humains. Il est normal et même rassurant que des êtres humains ne soient pas d’accord sur certains points. En revanche, et j’insiste, j’ai toujours respecté leurs décisions car, sans ce respect, le sport n’est plus possible. Au final, je dirais que ma relation avec les arbitres tout au long de ma carrière a été très enrichissante.
Avec le recul, comment définiriez-vous le rôle de l’arbitre ?
De façon très basique, le rôle d’un arbitre est tout d’abord de faire appliquer des règles qui ont été écrites il y a très longtemps et qui évoluent régulièrement. Ensuite, c’est également de faire respecter ce règlement de la façon la plus intelligente possible, c’est-à-dire en permettant aux joueurs de s’exprimer totalement par le jeu. C’est un rouage essentiel et indispensable du sport.
Pour plus de renseignements : http://www.basketfrance.com/jna_2006/
Propos recueillis par Nicolas Seignez, service de presse FFBB.
