Equipe de France masculine - Préparation TQO 2016
"On doit d’abord penser au TQO avant de penser aux Jeux"
Jeffrey BEVILACQUA - 27/06/2016
Avant de disputer le dernier match de préparation au TQO, demain à Rouen face au Japon, Antoine Diot nous parle des échéances à venir : le TQO mais aussi un peu des JO, un rêve de gosse.
Dans quel état d’esprit êtes-vous cette année ?
C’est toujours un plaisir d’être ici surtout que cette année va être super importante. Il faut faire attention parce qu’on peut faire une très belle aventure mais on peut aussi se prendre les pieds dans le tapis. On doit d’abord penser à la qualification avant de penser aux Jeux.
Aujourd’hui, vous ne pensez qu’au TQO ou il y a quand même les JO dans un coin de la tête ?
Forcément on a un peu les Jeux dans la tête mais c’est une erreur. On doit se focaliser sur le TQO parce que les équipes qu’on va jouer ne sont pas anodines. Ça va être très dur. On a les Philippines à domicile, la Turquie qui ramène la grosse équipe. Sur un match, tout peut basculer. Si on jouait 5-6 fois contre les mêmes, on aurait plus de chance de se qualifier mais sur un match ça va être très difficile. On va avoir l’étiquette de favoris que tout le monde redoute un peu parce que ce n’est jamais évident mais ça va être à nous de répondre présents.
Les JO, ça vous évoque quoi ?
C’est un rêve d’enfant mais il va falloir faire la part des choses parce qu’on y est pas encore. Il faut faire attention. Mais les JO, c’est un rêve de gosse. Quand j’étais petit, la télé était branchée toute la journée. Je regardais même le canoë alors que je n'en regarde jamais. Mais on est toujours derrière les Français. C’est quelque chose d’extraordinaire donc à vivre ça doit être magique.