En route avec la Caravane 3x3
D’abord, la "Caravane du basket", c’est quoi ? "La Caravane du basket est quelque chose qui existe depuis un peu de temps au niveau de la Ligue Bourgogne Franche-Comté. Ça consiste à sillonner les villes de la région avec une structure gonflable qui permet la pratique ludique du basket dès le plus jeune âge jusqu’à senior, avec des encadrants diplômés qui proposent des animations gratuites tout au long de la journée. Le but est de faire découvrir le basket au plus grand nombre." nous introduit Alexandre Laumet.
Mais depuis l’été dernier, elle a été rebaptisée en "Caravane du basket 3x3". Pourquoi ce choix ? "Aujourd’hui, avec le développement du 3x3 qui est discipline olympique depuis juillet 2017 et qui intègre les Jeux Olympiques à Tokyo en 2020, on s’est dit qu’il fallait se transformer et donner une impulsion à cette discipline. Puis, c’est une discipline qui plaît énormément, notamment aux jeunes." Pour cette première, le pôle 3x3 de la Fédération Française de Basket-Ball a fourni de nombreuses dotations : "ça nous a permis d’animer et d’offrir des goodies aux enfants."
Pendant deux mois (du 13 juin au 16 août 2019), la Caravane du basket 3x3 est partie à la rencontre des habitants de la région. "On est allé dans tous les départements qui composent la Bourgogne Franche-Comté : à Besançon, à Lons-le-Saunier, à Auxerre, à Chalon-sur-Saône, à Mâcon, à Dijon, à Nevers, à Rougement-le-Château, à Gy, etc", énumère Alexandre Laumet. Chaque jour, elle s’est installée sur différents sites : parkings de centres commerciaux, esplanades, lieux de villégiature et autres lieux de passage. Un déploiement réussi en partie grâce à Bernard Depierre, président de la Ligue Bourgogne Franche-Comté, et Paul Miguel Regnier, CTF, qui s’est notamment chargé du côté logistique et relation avec les communes.
Sur 40 dates au total, la Caravane a accueilli plus de 5000 participants. Parmi ces 5000 participants, 1100 se sont vus attribuer un pass tournoi 3x3 qui leur a permis de découvrir la discipline gratuitement, tout en gagnant leurs premiers points au ranking FIBA 3x3. "Mais difficile à définir le nombre de points apporté au ranking parce qu’on avait des enfants qui avaient parfois moins de 13 ans." explique Alexandre Laumet.