Une défaite sans conséquence
Comme son homologue chez les garçons, Valérie Garnier, fait tourner son effectif dès le début de rencontre. 11 joueuses sur 12 auront foulé le parquet dans le premier quart-temps. Marine Fauthoux qui remplace Olivia Epoupa (forfait pour les Jeux), fait une bonne entame de match à la baguette. De leur côté les Espagnoles, qui ont récupéré Alba Torrens, comptent un petit point d’avance à la fin du 1er QT : 16-15. Ce sont les plus expérimentées qui montrent la voie avec Sandrine Gruda (4 pts) et la capitaine Endy Miyem (5 pts).
En seconde période, la défense espagnole commence à monter en température, laissant moins d’opportunités offensives aux françaises. Mais avec du jeu rapide, les françaises s’offrent des opportunités de paniers faciles et arrivent à la pause avec une légère avance de 4 pts : 30-34. (14-19 sur le quart) grâce notamment à Marine Johannes et la capitaine des Bleues toujours précieuse dans les tirs intermédiaires.
Au retour des vestiaires, les vice-championnes d’Europe mettent de l’intensité aussi bien défensivement que sur les contre-attaques et prennent un petit écart de 6-8 pts pendant 5 minutes. Mais un peu de maladresse et quelques pertes de balles mal venues permettent à l’Espagne de recoller au score sous l’impulsion de Conde et Carrera. Les deux équipes sont à égalité à la fin du troisième quart (53-53).
Dans le dernier quart, les Espagnoles retrouvent de l’adresse, notamment avec Conde (14 pts au total). Les Bleues se retrouvent distancées à 8 longueurs après un panier primé : 65-57 à 3’39 du terme. Valérie Garnier arrête le jeu mais l’agressivité des locales couplées à une adresse retrouvée à 3 pts ne permet pas d’inverser la tendance. Les Françaises s’inclinent de 11 pts : 72-61.
Espagne bat France : 72-61