Equipe de France masculine
"Champion dEurope ça me fait rêver"
Julien Guérineau (service de presse FFBB) - 06/08/2013
A 20 ans, il est le benjamin de lEquipe de France. Evan Fournier a connu sa première sélection en bleu vendredi dernier à Pau. Dans un secteur extérieur ultra concurrentiel, larrière des Denver Nuggets est toujours en course pour une place à lEuroBasket après la réduction du groupe de 17 à 15 joueurs.
Rookie en NBA, rookie en Equipe de France, saison particulière pour vous…
C’est l’année de la découverte. Il faut en passer par là même si j’aurais aimé, en Equipe de France, que cela se fasse plus tôt. J’aurais aimé goûter à la préparation l’année dernière mais tout juste drafté, je devais aller en summer league. Aujourd’hui je suis très content d’être là.
Jaloux de Leo Westermann qui a fêté sa première sélection il y a déjà un an ?
Pas du tout… Même s’il me rappellera toute sa vie qu’il a été pris avant moi. Rudy Gobert aussi d’ailleurs. Ça ce n’est pas normal (il explose de rire). J’ai suivi et j’étais vraiment heureux pour eux.
A quel point l’Equipe de France constitue-t-elle une évidence pour vous ?
Ma première sélection, en U15, j’étais encore minime. Tous ces petits détails qui te paraissent énormes, magiques à l’époque, la dotation, ton maillot floqué à ton nom, les équipements, sont désormais normaux. Une préparation, créer un groupe ou disputer 9 matches en 11 jours ce sont des choses que tu découvres, avec lesquelles tu grandis. Et que tu es content de retrouver chaque été. Les A je prends ça comme une étape, un challenge. C’est excitant d’être là.
Et quelles sont vos ambitions pour la suite ?
Une compétition on la joue pour la gagner. On ne joue pas pour finir dans le top 5. J’ai la chance de faire partie d’une bonne génération qui, malheureusement, n’a pu être au complet en juniors, lors de notre deuxième année, en 2010 (ndlr : blessures de Westermann, Fournier et Pourchot) où nous aurions dû être les plus forts. On a quand même réussi à nous qualifier pour quatre demi-finales européennes et à remporter trois médailles, ce qui démontre une certaine compétitivité. Ce qui nous manque c’est une médaille d’or. Leo et moi nous la gagnerons avec les A. Champion d’Europe ça me fait rêver. En plus je viens d’une famille où l’équipe nationale est très importante donc l’Equipe de France pour moi, c’est primordial dans une carrière.
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