Equipe de France masculine
En attendant les quarts
Julien Guérineau, sur place à Londres - 06/08/2012
L'Equipe de France a conclu la phase de poules des Jeux Olympiques sur une quatrième victoire consécutive, face au Nigeria (79-73). Elle attend désormais la fin de journée pour connaître son adversaire en quarts de finale.
C’est un match pour conserver le rythme et se présenter en quarts de finale sur une dynamique positive que l’Equipe de France a disputé lundi. Les Bleus n’avaient en effet plus leur destin en main concernant leur classement dans la poule tandis que le Nigeria avait abandonné tout espoir de qualification.
Le banc pas au niveau attendu par Vincent Collet contre la Tunisie se voyait donc offrir une nouvelle chance de prouver sa valeur, d’autant plus que Florent Pietrus, victime d’une fracture du nez, et Ronny Turiaf, touché à un pied, étaient économisés par leur entraîneur. Très vite, le cinq tricolore faisait la différence, se montrant sérieux en défense et profitant de la naïveté d’une défense qui a tout de même encaissé 156 points contre les Etats-Unis puis 37 unités lors du premier quart-temps contre l’Argentine. Après 4 minutes la France est devant 9-0. Tony Parker dicte le rythme et sert à merveille ses coéquipiers. C’est une des satisfactions de cette rencontre sans enjeu, la circulation de balle est au point.
Mais la conclusion en revanche n’est pas toujours au rendez-vous avec bon nombre de tirs ouverts ratés face à la zone. Et défensivement, les Bleus vont être punis par deux anciens joueurs de Pro A. En première mi-temps, c’est Derrick Obasohan qui s’enflamme pour maintenir l’écart dans des proportions raisonnables (41-30). En deuxième période il est rejoint par Chamberlain Oguchi qui enchaîne les tirs de loin. Au milieu du troisième quart-temps les deux compères ont inscrit 41 des 44 points de leur équipe !
Au lieu d’une promenade de santé, les Bleus s’offrent un final accroché (62-62, 35e). Avec un Parker sur le banc et dont les 21 minutes de temps de jeu seulement lui auront permis de souffler, c’est Nicolas Batum qui se chargera de donner le coup de grâce. De loin, sur interception, le Blazer, privé de la quasi-totalité de la préparation, confirme qu’il retrouve son meilleur niveau (23 pts, à une unité de son record en Bleu) au moment le plus important, celui qui doit permettre à ce groupe d’écrire, mercredi soir, la plus belle page de son histoire.