"La hiérarchie est bien établie"
- La concurrence à son poste
"La polyvalence est très importante surtout avec un meneur comme Tony qui va sans doute jouer 35 minutes par match. Il a tellement d’importance qu’il faut des joueurs qui peuvent s’associer à lui et qui sont complémentaires. Vincent Collet a toujours eu comme philosophie de jouer avec deux arrières et non un meneur et un arrière shooteur. La France joue vite et donc le premier joueur après un stop défensif va courir. Peu importe lequel. Ensuite il faut enchaîner sans difficulté et sans qu’un meneur spécifique soit obligé de revenir chercher la balle pour mettre en place. C’est une de nos forces. Et ça ne me change pas beaucoup de la saison avec le Paris Levallois. Et puis peu importe, être dans l’équipe est un honneur. Etre sur le terrain encore plus donc qu’on me mette en 1, 2, 3, 4 ou 5 peu m’importe."
- Sa blessure au dos
"Au-delà de l’équipe nationale c’est toute mon approche du basket qui a changé. Je mesure la chance que j’ai de jouer après de longs mois de galère. Je prends deux fois plus de plaisir qu’avant. Je ne suis pas inquiet mais plus attentif. Je connais mieux mon corps, les douleurs normales et celles qui sont plus inquiétantes. Mais je le dis et je le répète je n’ai plus aucun problème avec mon dos. Je n’en ai pas eu pendant la saison et encore aujourd’hui. Cela passe par une routine avant chaque entraînement. Je ne me préserve absolument pas. J’ai fait une belle saison et personne n’aurait pu parier là-dessus. Le PL a fait un pari et je remercie le dirigeant et le coach qui m’ont fait confiance."
- La jeunesse du groupe France
"Il y a du dynamisme, de l’enthousiasme. Dans cette équipe la hiérarchie est bien établie et l’alliage expérience-jeunesse est très positif. Il y a des leaders, les plus jeunes et ma génération le respectent totalement tout en cherchant à faire son trou chacun de leur côté. Mais on sait sur qui s’appuyer et à qui donner les ballons en fin de match."