Equipe de France masculine
L'Allemagne pour commencer
Julien Guérineau (service de presse FFBB) - 04/09/2013
LEquipe de France débute son EuroBasket ce mercredi à 21h00 (en direct sur Canal + Sport) face à lAllemagne, une équipe quelle a dominée à deux reprises lors de la préparation, à Mannheim puis Strasbourg.
Comme en 2009, les Bleus vont lancer leur compétition face à l’Allemagne. Il y a quatre ans, en Pologne, face à une formation orpheline de Dirk Nowitzki, il avait fallu attendre les toutes dernières minutes pour voir Tony Parker et les siens se détacher (70-65). Ils sont 10 acteurs à être toujours présents pour la représentation 2013 (4 côté allemand, 6 côté français) et Vincent Collet ne s’attend pas à un scenario plus aisé : "Un premier match ne peut être que compliqué", estime le coach des favoris de la poule. "On ne sait pas quel va être le comportement des équipes face à nous. Mais je n’ai aucun doute sur celui de l’Allemagne."
Pour l’Equipe de France, l’objectif de ce premier tour sera de faire le plein de victoires. Tous les spécialistes s’accordent pour décrire la poule A comme la moins relevée de l’EuroBasket et Vincent Collet sait parfaitement que ses troupes seraient inspirées de se présenter au début de la deuxième phase avec un compteur défaite vierge. "Je ne veux pas perdre lors de ce premier tour", insiste ainsi l’entraîneur des Tricolores, qui se refuse à évoquer une éventuelle gestion des minutes de ses joueurs majeurs : "L’objectif c’est gagner des matches. Les objectifs secondaires, tertiaires, on verra plus tard."
Les Bleus ont affronté l’Allemagne à deux reprises lors de la préparation avec à la clé deux succès. Le premier 89-84 obtenu à Mannheim (sans Tony Parker), le second 74-66 à Strasbourg. "Comme nous ils n’ont pas tout montré lors de ces matches", nuance toutefois Johan Petro. "C’est une équipe qui est très shooteuse et il va falloir être très attentifs pour bien les cadrer." Curiosité statistique, l’Allemagne est la formation qui présente la moyenne de taille la plus basse de l’EuroBasket. Et cela se ressent dans ses choix tactiques avec une forte propension à artiller de loin : 23 et 25 tirs tentés au-delà de la ligne primée lors des deux rencontres face à la France. Attention donc au coup de chaud et à l’ambiance particulière d’un match d’ouverture. "Le premier match, même si on cherche à se contrôler, il y aura toujours un surplus d’excitation. Il va falloir se maîtriser pour ne pas prendre des fautes bêtes et suivre le plan de jeu", conclut Johan Petro.
Les Bleus ont affronté l’Allemagne à deux reprises lors de la préparation avec à la clé deux succès. Le premier 89-84 obtenu à Mannheim (sans Tony Parker), le second 74-66 à Strasbourg. "Comme nous ils n’ont pas tout montré lors de ces matches", nuance toutefois Johan Petro. "C’est une équipe qui est très shooteuse et il va falloir être très attentifs pour bien les cadrer." Curiosité statistique, l’Allemagne est la formation qui présente la moyenne de taille la plus basse de l’EuroBasket. Et cela se ressent dans ses choix tactiques avec une forte propension à artiller de loin : 23 et 25 tirs tentés au-delà de la ligne primée lors des deux rencontres face à la France. Attention donc au coup de chaud et à l’ambiance particulière d’un match d’ouverture. "Le premier match, même si on cherche à se contrôler, il y aura toujours un surplus d’excitation. Il va falloir se maîtriser pour ne pas prendre des fautes bêtes et suivre le plan de jeu", conclut Johan Petro.
Le profil des Allemands
A quel point Dirk Nowitzki était-il fort ? Avec l’ancien MVP de la NBA dans ses rangs, la Mannschaft est parvenue à monter sur un podium mondial (2002), européen (2005) et à se qualifier pour les Jeux Olympiques (2008). Des résultats exceptionnels qu’il sera difficile (impossible) de reproduire avec la retraite internationale du grand blond. Le nouveau sélectionneur, Frank Menz, anciennement en charge des équipes de jeunes, n’a donc pas hésité à présenter une liste très inexpérimentée et à débuter la préparation dès le 7 juillet, près de deux mois avant le début de l’Euro. La moyenne d’âge de l’Allemagne est de 25 ans et le roster ne compte pas un seul trentenaire. Dans ces conditions le meneur Heiko Schaffartzik (Alba Berlin) est attendu comme le guide d’une génération prometteuse emmenée par l’immense ailier Robin Benzing (2,09 m, Bayern Munich) et le futur pivot d’Oklahoma City Tibor Pleiss (2,15 m), coéquipier de Fabien Causeur et Thomas Heurtel cette saison à Vitoria. Lors de la phase de qualification l’été dernier, les deux compères avaient été les meilleurs marqueurs et rebondeurs de la sélection.