Précisions
Ainsi, il est à relever :
- Que la fédération avait fait écho à l’enthousiasme de Tony Parker bien avant que la question ne soit posée. Nos contacts permanents (durant l’année et tout l’été) sur la construction du projet avec les joueurs et Tony Parker en particulier ne sont certainement pas étrangers à l’affichage de son intacte motivation à continuer l’aventure. La discrétion des relations entre l’institution et Tony Parker n’implique pas forcément qu’il y ait inaction. Tant au niveau sportif que marketing. Bien au contraire.
- Que le management de la situation de Boris Diaw fut, contrairement à ce qui a été dit, parfaitement suivi et maîtrisé. Boris a voulu faire clairement savoir qu’il désirait venir en Equipe de France. Lui et nous, savions et avons dit que cela dépendrait de sa désinscription de la liste d’exclusion des assurances. Il est apparemment bon de rappeler qu’il n'y a aucune possibilité d'anticipation sur le dossier sachant que la liste est communiquée après la finale NBA et qu'elle subit des modifications en fonction des transferts et signatures de contrats de juillet à septembre... Nous ne nous sommes jamais fait d’illusions sur le sujet car nous savions ce qu’il en était. Ce dossier étant suivi en total connaissance et accord avec Boris Diaw depuis le début.
- Qu’un gros travail de suivi des joueurs et de relations avec le management des franchises aux USA est réalisé depuis des années. Claude Bergeaud, puis Michel Gomez, Patrick Beesley, ont fait à ce sujet un remarquable travail qui nécessite un quasi plein temps à lui seul. C’est d’ailleurs à cet effet que Crawford Palmer, ex joueurs de Duke et vice-champion olympique avec la France à Sydney a été formé et engagé au près du staff de l’équipe nationale. Dès le printemps Crawford, auprès de Patrick Beesley a oeuvré sur les dossiers sensibles. Son contact avec les hauts décideurs des franchises est d’autant plus efficace qu’il est facilité par ses origines américaines Il a notamment fait la tournée des ligues d’été du mois de juin pour affiner les dossiers en cours et à venir avec les joueurs et les managements des franchises. Les relations avec les franchises datent de quatre ans. Comme toute démarche diplomatique, ces échanges permanents se réalisent avec une certaine confidentialité et ne peuvent être dévoilés au quotidien.
- Quant à donner l’envie aux joueurs de venir en Equipe de France, il nous semble que si Tony Parker, Boris Diaw, Yakhouba Diawara et Ronny Turiaf ont manifesté autant la volonté d’être parmi leurs coéquipiers, c’est que l’envie y était. Les blessures de nombreux joueurs importants cette année ne sont pas à amalgamer rapidement avec un manque d’envie. On peut au contraire se féliciter que les joueurs majeurs français évoluant en NBA adhèrent au projet et à l’ambition de la Fédération au sujet de l’Equipe de France. Les joueurs sont en relation régulière avec nous. Ramener le problème des absences à un manque d’envie des joueurs de venir en équipe de France et affirmer qu’il faudrait faire un petit tour aux USA pour les motiver relève d’une méconnaissance totale de la problématique.
- Que l’on ne peut pas dire que le coach est esseulé alors que le staff de l’équipe nationale dispose de dix personnes permanentes en son sein (avec des statisticiens et des responsables vidéos…). Au-delà de ces personnes, un ensemble de collaborateurs et collaboratrices oeuvrent au quotidien à la Fédération (France Basket Organisation, Service Marketing, Service Presse, Services Administratifs et Juridiques, etc.). Il en est de même pour un pool de partenaires qui soutiennent l’Equipe de France au travers de nombreuses actions de communication en parfaite osmose avec les joueurs et la FFBB. Affirmer que le coach était seul revient à mépriser le travail d’un ensemble de personnes à la compétence et au dévouement professionnel incontestables.
- Que la Fédération n’est pas dans un état de léthargie ou de manque d’ambition mais travaille au contraire ardemment à l’organisation du groupe France en maintenant l’objectif sportif qui est le nôtre, à savoir une présence aux JO de Londres en franchissant les différents passages obligés. Cela se fait en travaillant en étroite collaboration avec les joueurs et les décideurs concernés plutôt qu’en s’épanchant en belles paroles dans la presse.