Un piège en formation
Arrivés vers 15h à Vienne (Autriche), cest après quatre heures de routes nécessaires pour parcourir les « 120 km » annoncés par la Fédération hongroise que les joueurs dAlain Weisz ont pu rejoindre Szombathely (Hongrie). Malheureusement, le chauffeur autrichien, un peu perdu dans la campagne hongroise, a dû à moult reprise, demander son chemin à lautochtone. Enfin arrivée à 18h45 à lhôtel, la délégation des « Bleus » a pu investir le Claudius hôtel qui malgré ses trois étoiles sent le rustique et devrait réaliser quelques modifications pour une éventuelle mise aux normes européennes. Dans le cadre des remises aux normes, la découverte de la salle du match a été, pour le moment, la plus étonnante des surprises. Les Français se sont entraînés dans une salle « archaïque », surchauffée, dune contenance approchant difficilement les 500 places et où lespace laissé aux officiels de la table de marque nautorise pas les gros gabarits, les limites du terrain étant très proches des murs.
Deux entraînements mercredi
Au-delà de ces aspects matériels, la sélection sest entraînée avec beaucoup dardeur et de conviction. Sous le regard attentif du staff technique, les « Bleus » ont répété les systèmes quils utiliseront mercredi. Après avoir visionné un montage vidéo retraçant les grandes lignes du match aller France-Hongrie qui sétait déroulé à Chalon-sur-Saône en novembre 2001 (victoire de la France 81-73), les joueurs dAlain Weisz sentraîneront à deux reprises. Parmi les treize sélectionnés, seulement deux nont jamais porté le maillot de léquipe de France en match officiel, Vincent Masingue et Joseph Gomis. Mais ce rassemblement est aussi loccasion de célébrer les retrouvailles de quatre médaillés dargent olympique, Laurent Sciarra (capitaine), Crawford Palmer, Laurent Foirest et Makan Dioumassi.
Alian Weisz annoncera certainement très tardivement sa sélection définitive, puisque sur les participants au voyage seulement dix pourront être inscrits sur la feuille de marque pour la rencontre.
Sur place à Szombathely (Hongrie), Fabrice Canet, FFBB