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EDF Masc. Préparation Eurobasket 2005

Une défaite mais des bonnes choses

28/08/2005
<P>Les Bleus ont perdu leur deuxième match de préparation 95 à 84 face à l’Espagne samedi soir à Calpe. Malgré une bonne défense en première mi-temps, la baisse de régime en deuxième a été fatale aux Bleus. Ces derniers ont malgré tout montré de belles choses, intéressantes pour l’avenir… Le « vécu Tricolores » se construit petit à petit. </P>&#13; <P><EM>Photo : Vincent Masingue a été bon mais Vazquez et les siens ont réalisé une superbe deuxième mi-temps. (FFBB/Canet)</EM> </P>

Espagne – France : 95 – 84 (25-23, 16-22, 24-19, 30-20)
Calpe (Alicante – Espagne) – Samedi 27 août 2005 – 18h00 – Salle Municipale 
Arbitres : MM. Amoros, Cardus, Rodriguez.
2 100 spectateurs



C’est dans une salle municipale digne du championnat de France de nationale 3 (sic), que les Bleus ont affrontés la formation espagnole. Lors de cette première rencontre, sur les deux que comporte ce voyage en Espagne. Claude Bergeaud, avait décidé de laisser au repos Frédéric Fauthoux et Jérôme Schmitt, et de faire entrer dès le départ Mickaël Gelabale, Tony Parker, Florent Pietrus, Boris Diaw et Vincent Masingue.
Les Bleus ont montré deux visages au court de cette rencontre. Une première mi-temps maîtrisée, avec un Tony Parker pas tellement dans le rythme ratant ses cinq premiers tirs, mais un ensemble défensif qui tient bien la route. Florent Pietrus et Vincent Masingue, soutenu par un bon Cyril Julian tiennent la raquette (38 rebonds à 27 au total). La pression défensive mise sur les Espagnols perturbe le jeu et l’adresse des Ibères qui arrivent à la pause avec un débours de 4 points (41-45) Mickaël Gelabale se met en évidence avec une omniprésence au rebond (7 pts et 7 rebonds en 20 minutes).
Mais dans ces deux premiers quart les espagnols n’avaient pas encore fait parler la poudre. Avec un total de 11 tirs réussis à trois points sur 16 tentés, Garbajosa (15 pts) et sa clique les adversaires des Bleus ont fait exploser la zone tentée en fin de match et les dix dernières minutes, de trop pour les Bleus, allaient donner beaucoup d’enseignement sur la marge de progression des Tricolores. En effet si dans la fin de partie les Bleus ne se trouvaient pas en attaque avec des erreurs défensives, notamment sur Navarro (20 pts à 5 sur 6 à 3 pts) les joueurs de Pesquera eux se trouvaient plus habitués à jouer ensemble. Le score enfle alors dans les dernières minutes pour terminer sur le score de 95 à 84.



La France affrontera de nouveau l’Espagne dimanche à 19h00 à Alicante.




FRANCE - Entraîneur : Claude Bergeaud
M. Gelabale 7 ; M. Diarra 3 ; A. Rigaudeau 5 ; C. Julian 10 ; M. Pietrus 8; T. Parker 11; A. Digbeu 8; F. Pietrus 11 ; C. Marquis 0 ; B. Diaw 9 ; V. Masingue 12 ; S. Giffa 0. - N’ont pas pris part à la rencontre  : Jérôme Schmitt et Frédéric Fauthoux (Décision du coach)




ESPAGNE - Entraîneur : Mario Pesquera
R. Fernandez 12 ;I. Iturbe 3 ;C. Cabezas 10 ; JC. Navarro 20 ; JM. Calderon 8; F. ; Reyes 11; A. Mumbru NPJ ; I. De Miguel 0 ; F. Vasquez 13 ; J. Garbajosa 15 ; S. Vidal 3 ; A. Mirales 0 - N’ont pas pris part à la rencontre  : Carlos Jimenez, Antonio Bueno et Sergio Rodriguez.



Les statistiques complètes du match : http://www.feb.es/basketv/frontend/html/FEB/binary/selecciones/esp-fracalpe.pdf



Les réactions
Claude Bergeaud : 
« Nous jouons deux matches. En première mi-temps, notre prestation est tout à fait correct, notamment par notre défense qui a empêché les Espagnols de poser leur jeu, avec une grosse pression sur leurs meneurs, gênant leurs fixations et leurs paniers à trois points. Puis une deuxième mi-temps où l’on craque un peu, peut-être physiquement mais je n’en suis pas sûr, on ne presse plus le ballon ça permet à l’adversaire de développer son jeu et d’armer à trois points. Leur pourcentage dans ce domaine reste hallucinant avec un 11 sur 16, certainement parce qu’on leur a laissé trop d’espace. Deuxièmement on a un gros déficit d’agressivité offensive, puisqu’on ne tire pas de lancers francs (24 contre 33 aux espagnoles). On découvre l’Europe avec tous ce que cela comporte, comme l’arbitrage on a besoin de progresser dans ce domaine et de trouver un équilibre pour trouver de l’efficacité dans notre jeu intérieur et extérieur. Il nous font des matches pour construire ce vécu qui nous manque ! »



Boris Diaw :
« On fait trois bons quart-temps et on joue moins bien sur le quatrième. L’Espagne a été très forte à 3 points ce soir. C’est vrai aussi qu’on a buté contre leur zone, par manque d’automatisme entre nous, il nous faut un peu plus de temps pour nous régler, alors que de leur côté ils ont trouver les tirs sur notre zone. »



Antoine Rigaudeau :
« Je ne sais pas si le score final reflète la physionomie du match mais c’est vrai que le score est là. On a montré de bonnes choses, c’est assez encourageant. On fait de grosses erreurs en défense à un moment en fin de partie qui leur donne des paniers à trois points et cela leur permet de faire l’écart. On a vu surtout que nous avions une bonne marge de progression et ça c’est très intéressant. On a toujours très envie de travailler ensemble et de progresser. On va avoir une série de match dur ce qui va nous permettre de nous évaluer et plus la difficulté sera grande plus nos progrès seront rapides. »



Tony Parker :
« Pour ma part je ne suis pas du tout en rythme, ça fait un petit moment que je n’ai pas joué J’ai bien senti que je n’étais pas prêt physiquement. Ça va prendre du temps, mais tous le monde le sait, le staff, l’équipe, je vais monter en régime. Il faudra être prêt pour l’Euro. Je pense qu’on a montré de bonnes choses avec une première mi-temps qu’on contrôle et on a fait de bons petits trucs, on a tenu trois quart-temps. Je suis assez serein sur l’avenir de notre équipe. Il nous faut travailler encore pour être prêt à l’Euro. »



 



Stade 2 à la fourrière ?
Présente à Alicante pour suivre les Bleus, l’équipe de Stade 2 (à suivre dès dimanche à l’heure habituelle), emmenée par Arnaud Romera, a eu la mauvaise surprise de voir leur voiture de location embarquée vendredi soir par la fourrière. Les journalistes ont du attendre le début d’après-midi samedi avant de pouvoir récupérer leur voiture et rejoindre Calpe pour suivre la rencontre face à l’Espagne.




Sur place à Calpe ( Alicante – Espagne), Fabrice Canet (FFBB)