Fermé à double tour

+52 et +46. L'écart entre la France et la Croatie lors des deux matches amicaux disputés il y a seulement cinq jours sur la côte basque. Pas vraiment l'idéal pour se méfier avant de débuter l'Euro face au même adversaire. Affaiblis par l'absence d'une partie de ses joueurs (la génération 92 disputait il y a quelques jours le Mondial U19), les Croates ne constituaient pas, a priori, le plus sérieux des obstacles.

Mais alors qu'à Anglet, les Tricolores avaient réalisé un véritable festival offensif (106 et 91 points), l’adresse les aura fuis durant les 40 minutes de la rencontre et le score final aura des faux airs des matches disputés avant l’invention de l’horloge des 24 secondes. 36,5% à deux points, 25,0% à trois-points et 38,5% aux lancers-francs, les amateurs de beau jeu pourront repasser.

En affichant de tels pourcentages de réussite difficile d’imaginer une victoire. Mais la France, dans toutes les catégories d’âge, peut se reposer sur une défense particulièrement hermétique et les 20 ans et moins l’ont illustré de la plus belle des manières. Les Croates n’ont ainsi atteint la barre des 10 points marqués dans aucun des quatre quart-temps disputés.

Irrémédiablement, les Bleuets se sont détachés, sous l’impulsion de Leo Westermann tout d’abord (10 des 25 points de son équipe en première mi-temps) puis d’Evan Fournier (11 des 24 points de son équipe en deuxième mi-temps). De leur côté les intérieurs ont effectué le sale boulot permettant au groupe de verrouiller le rebond (+10 sous les panneaux) et d’intimider (8 contres).

 

La France, qu'une préparation impressionnante (15 victoires en 16 matches) et les forfaits adverses (Valanciunas, Musli, Kanter) ont propulsé parmi les favoris, poursuit la première phase vendredi face à la Suède.