Les quarts malgré tout
La France avait son destin en main avant d'affronter la Grèce dans la nuit de mardi à mercredi. Une vcitoire face aux champoins d'Europe juniors et la route des quarts de finale s'ouvrait aux Bleus. Une défaite et il faudrait compter sur le sérieux des Etats-Unis déjà qualifiés et assurés de la première place de leur poule.
Est-ce cette pression sur leurs épaules qui paralysa d'entrée les Bleuets mais toujours est-il que les troupes de Richard Billant son totalement passées à côté de leur première mi-temps. Très vite Nikolaos Pappas, dont les droits appartiennent au Real Madrid, a pris le match à son compte menant les siens à un 13-2 en quatre minutes. Un temps-mort parvient à stopper l'hémorragie mais le mal est fait (13-21, 10e). L'écart va se stabiliser durant le deuxième quart-temps mais à deux minutes de la pause, Pappas à nouveau se fend d'un contre, d'une passe, d'une interception et d'un panier avec la faute. La Grèce pointe à +15 au retour aux vestiaires.
Parvenant à priver la France des bonnes positions extérieures qui ont permis à ses shooteurs de faire de gros dégâts depuis le début du Mondial, la Grèce poursuit son travail de sape (40-60, 30e). La cause semble entendue mais les Français vont se lancer dans un superbe baroud d'honneur. Avec Leonard en percussion et Bourhis en artificier de service, les Bleuets signent un 11-1 en quatre minutes. Les champions d'Europe vacillent un instant mais tiennent bon avant une nouvelle poussée de fièvre de Bourhis. A 32 secondes de la fin le Dijonnais réussit un nouveau tir primé et ramène la France à -5. Mais Kaselakis et Pappas ne tremblent pas aux lancers-francs et préservent l'essentiel (72-76). La victoire de justesse obtenue par les Etats-Unis 76-69 sur la Lituanie envoie cependant la France en quarts face à l'Australie.
Grèce bat France : 76-72