Sans solution
Six matches. Six victoires. 22,5 points d'écart en moyenne. La Lituanie avait survolé l'Euro cadets avant d'affronter la France en demi-finale. Et dès l'entre-deux elle pose sa patte sur la rencontre, d'autant plus que les Français manquent terriblement de réussite. Ils n'inscrivent que trois points en quatre minutes et voient leur meilleur marqueur, Evan Fournier, rejoindre rapidement le banc sur deux fautes. Une entame difficile à l'image de ce que sera la soirée pour le cinquième marqueur du tournoi. En face le pivot Jonas Valanciunas (2,09 m) domine les débats (8-13, 7e). Mais Leo Westermann veille au grain et sur une belle inspiration au buzzer du quart-temps, les cadets ont quasiment recollé (15-17). Les débats restent assez équilibrés avant que les Baltes ne placent une accélération dans le deuxième partie du deuxième quart-temps. Malgré un énorme déchet à longue distance (1/15 à trois-points) la Lituanie profite de son écrasante domination au rebond et se fend d'un 10-4 qui lui offre un matelas plus confortable à la pause (30-38). Pour les amateurs de feux d'artifice offensifs, il faudra repasser. Les shooteurs des deux côtés passent salement à travers et le score évolue au compte-goutte. Impuissants au-delà des 6,25 les Lituaniens ne parviennent à scorer que près du cercle. Les Bleuets eux sont en souffrance et après 30 minutes affichent un terrible 29,2% de réussite. Lorsque Tautvydas Sabonis, le fils du légendaire Arvydas, réussit enfin à déchirer le filet de loin, le retard des troupes de Tahar Assed-Liégeon dépassent les dix unités (36-49). La France est au bord de la rupture et va définitivement sombrer lorsque l'adresse adverse connaît une brève embellie. A -20 et cinq minutes (39-59) à jouer le sort est entendu. La différence entre les deux formations est évidente. Il faudra se remobiliser pour défier la Turquie pour le bronze.