Et de une ...
Entre les Nets, finalistes la saison dernière, et les Spurs, vainqueurs en 1999 et favoris cette année, il ne sagissait pas de manquer ses débuts dans cette série de finales. Les hommes de Gregg Popovich, à domicile, ont pris le dessus sur leur adversaire (101-89) et se placent tout de suite comme un champion en puissance.
Le match commençait pourtant timidement, dun côté comme de lautre. Les shoots étaient souvent imprécis et aucune équipe naccélérait vraiment le jeu. Tony Parker tentait bien quelques percées mais la défense de New Jersey se posait en rempart. De lautre côté, Jason Kidd marquait les deux premiers paniers de son équipe avant de se lancer dans un triste 0/9 jusquà la mi-temps. Sous les panneaux, le duel entre Tim Duncan et Kenyon Martin sannonçait chaud. Les deux formations se tenaient à peu de chose. Les Nets se détachaient bien 6 unités devant mais se faisaient rapidement rejoindre. New Jersey et San Antonio regagnaient les vestiaires à égalité (42-42).
A leur retour sur le parquet du SBC Center, les Spurs pressaient sur laccélérateur. Dès lentame de cette troisième période, ils enchaînaient un douloureux 7-0 grâce en partie à un David Robinson avec ses jambes de 20 ans (14 points à 6/8, 6 rebonds). Comme lors du troisième match contre Dallas, Tony sortait son habit de lumière et plantait des banderilles dans le dos endoloris des Nets largués : deux tirs primés en 1 minute venaient gonfler le total de San Antonio, bientôt suivis par deux pénétrations gagnantes. Brusquement menés de 12 points, New Jersey sentait le match lui échapper. Le meilleur meneur de NBA, Jason Kidd, impressionnant de transparence (10 points à 4/17 ! 10 passes et 8 rebonds tout de même), laissait son équipe à ses balbutiements. Martin perdait pied face à Duncan et se retrouvait à 4 fautes après 30 minutes. Le géant des îles vierges profitait alors des espaces et sen donnait à cur joie, offensivement mais aussi défensivement (32 points à 11/17, 20 rebonds, 6 passes, 3 interceptions, 7 contres). Les fans des Spurs étaient aux anges et pouvaient scander le nom de leurs héros.
Dans son duel face à Kidd, TP sen est admirablement sorti. Malgré deux bons quart-temps de mise en route, il a rendu une belle feuille de stats (16 points, 3 rebonds, 5 passes), notamment grâce à une troisième période lumineuse. Les fans brandissaient leurs panneaux où lon pouvait lire par exemple : « Our Kidd is #9. Oui love Tony » (« Notre Kidd, cest le numéro 9. Nous aimons Tony » avec un jeu de mot sur le « Oui »).
Les Spurs mènent donc 1-0 et recevront à nouveau lors de la deuxième manche qui aura lieu dans la nuit de vendredi à samedi, à 2h30, en direct sur Canal +.
Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB