« French unit » fait lunanimité
Les quatre premières équipes sont sur le terrain. Allemagne, Lituanie et Etats-Unis se regardent rapidement, tendent les poings et commencent à se poster sur le terrain. La concertation française, plus longue, attire les regards. Les quatre joueurs se tiennent par les épaules en cercle et sautillent, complices et unis. Image forte. Lopération séduction a commencé
Dans leur manière dêtre, les membres de la « French unit team » se sont attirés la sympathie et les faveurs du petit millier de personnes autour du playground de Caorle. Il ny a quà voir les enfants qui leur courent après quand la victoire sur lAllemagne est prononcée. Et pour faire signer un ballon ou un tee-shirt, cest la cohue. Mais pas de panique, ils prennent leur temps et se rendent disponibles pour tout le monde avec une patience à toute épreuve. Déjà, lors de léchauffement, le free-style de Christian Mulumba avait ravi les yeux émerveillés des premiers spectateurs présents sur le site, au même titre que cet échauffement au dunk de la part de toute léquipe. Durant les matches, cest le même scénario. La rapidité du jeu à la Française est suivie de près.
Mais celui qui allait vraiment impressionner tout le monde nétait pas encore réellement entré en scène. Sylvain Charlery Aline (notre photo) nétait pas prévu dans le concours de smashes mais a tout de même demandé à participer. Bien au-dessus du lot, il étendait sa panoplie de dunks à rendre jaloux les jeunes de la troupes engagée pour loccasion. La foule se levait et hurlait quand « il francese » claquait le cercle de toutes ses forces. Son petit pas de danse ravissait également lassistance qui en faisait véritablement son chouchou. Même ses partenaires, sur le banc de touche, nen revenaient pas. Rodrigue Octobre, caméra au poing, senthousiasmait. Maxime Kataya Massonsa prenait sa serviette pour un cirage de pompe en bonne et due forme après un dunk mouliné devant un public conquis. Au final, cest bien Sylvain qui remporte lépreuve et qui sera assailli par les demandes dautographe : « Ça fait trop bizarre. Je nai pas lhabitude de faire ça », avoue-t-il dans un grand sourire.
Les Tricolores se sont fait plaisir et ont aussi fait plaisir au public de Caorle. Les spectateurs aiment, en redemandent et en auront sûrement encore samedi et dimanche.
Sur place à Caorle (Italie),
Alexandre CARLIER,
Service de Presse FFBB