Amélie Pochet à la relance
Hiver 2002, Amélie Pochet défile au Sinostar, un restaurant du Kremlin-Bicêtre, devant les filles de l’Equipe de France de retour du Mondial chinois. Pas encore majeure et « fière de voir les joueuses de l’Equipe de France », la pensionnaire de l’Insep pose en tenue sportive. Et joue au côté de Yannick Souvré dans son rêve d’alors… De l’eau a coulé sous le pont. Aujourd’hui la native de Sarcelles devrait jouer les premiers rôles au sein de la formation de Reims après une année difficile à Valenciennes. Aujourd’hui Amélie devrait être une des leaders de la formation rémoise. Pourtant le début de sa carrière s’est avéré difficile. Entre les cours, la préparation du baccalauréat et les entraînements, son passage professionnel à Villeneuve d’Ascq puis à Tarbes s’est avéré pénible. « Je n’ai de rancœur envers personne. C’est le sport. Le doute s’est installé et cela s’est ressenti sur le terrain. Je n’avais plus trop confiance en mes capacités. Et comme je suis de nature à douter… »
Après deux années difficiles, Amélie débarque donc en Normandie, à Mondeville, dans la banlieue proche de Caen. « Un club sérieux, où je me suis sentie bien. Je me suis pleinement épanouie. » Amélie affiche alors des statistiques complètes et significatives d’une confiance retrouvée : 11,3 points (à 44,6% aux tirs), 5,7 rebonds et 1,8 passe. En 2007, Amélie Pochet suit son coach à Valenciennes, à l’image des résultats du club, l’expérience dans le Nord ne va pas s’avérer concluante pour l’ailière tricolore. Un nouveau coup d’arrêt dans sa carrière, Amélie veut désormais rebondir comme elle a déjà pu le faire par le passer à Mondeville. Elle a choisi Reims et elle espère y connaître le même succès qu’en Normandie.
