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LFB - Interview

"C'est encourageant pour la suite"

22/10/2012
Le promu Perpignan a fait chuter Nantes Rezé ce week end. Une performance de premier plan puisque les Déferlantes étaient invaincues. L'entraîneur des filles du Castillet, François Gomez, fait le point sur le début de saison de son équipe.
Vous venez de battre Nantes, une équipe qui était invaincue. Avez-vous été surpris de l'ampleur du score (93-67) ?
On est parti très humblement avec beaucoup de respect pour l'équipe nantaise qui venait de faire de très bons résultats comme à Basket Landes ou chez lui contre des ténors du championnat. On a pris ce match avec beaucoup de précaution. Quand on joue dans nos murs on a de la motivation, on avait une salle pleine. On a un objectif qui est prendre le maximum de match pour assurer le maintien. Nantes, au-delà des bons résultats, nous semblait une équipe dans nos cordes. De là a avoir cet écart à l'arrivée ce n'était pas imaginable. L'idée du recrutement a été confirmée avec des joueuses aptes à mettre des paniers et sur ce match là on a retrouvé des individualités. C'est encourageant pour la suite.

Comment jugez-vous le début de saison de votre équipe ?
On apprend, tout le monde apprend. On est une équipe avec des étrangères très jeunes qui découvrent le basket européen, qui apprennent le métier de joueuse professionnelle. Elles sont censées être des joueuses cadres. Nos jeunes joueuses apprennent aussi. On fait confiance à une fille comme Héléna Ciak dans le 5 majeur. On est dans une phase d'apprentissage qui va durer encore un peu de temps. Les résultats sont plutôt satisfaisants avec 3 victoires en 5 matches dont une à l'extérieur. Les défaites sont contre Bourges et Tarbes, des équipes qui dans la hiérarchie sont plus fortes que nous. On est satisfait du début de championnat tout en restant concentré sur notre objectif d'un maintien confortable. On reste humble et on verra si on arrive à stabiliser ce que l'on a fait samedi contre Nantes.

D'après vos adversaires, Perpignan n'est pas un promu comme les autres. Comment le vivez-vous ?
Je ne sais pas ce que ça veut dire. En tout cas je le prends dans le bon sens, il y a du respect dans cette phrase il me semble. Les gens doivent considérer qu'on est une équipe qui peut faire mieux que ce qu'elle annonce. On a construit une équipe pour être compétiteur mais dans un objectif très modeste. Si on peut faire mieux c'est bien, je ne demande qu'à donner raison à tous ceux qui disent "un promu pas comme les autres". On est peut être un peu plus armé qu'une équipe qui arrive pour simplement jouer le maintien.

Comment sont perçues les filles du Perpignan Basket au sein d'une ville de rugby ?
Notre salle peut contenir 1000 personnes et le stade de rugby en contient 12000. On est pas des concurrents mais des compléments. On est un sport féminin, d'intérieur et aujourd'hui on fidélise du public. Samedi on a réussi a amener 100 personnes qui avaient assisté au match de Coupe d'Europe de l'USAP contre Gernika. On est dans l'idée de collaborer, avec une relation très amicale. Nos réceptions d'après-match se font dans les locaux de l'USAP, juste à côté de notre salle. On reçoit beaucoup de sympathie des joueurs du XV.

Propos recueillis par Arnaud Dunikowski