"Il y aura des jours meilleurs"
Il faut croire que certains matches d'Eurocoupe ne valent pas le championnat de France. Certaines joueuses ont peut-être eu un relâchement coupable. Cette défaite contre Toulouse est ennuyeuse, elle doit nous apporter de la lucidité, de la réflexion sur ce que l'on a à faire et ce qui nous reste à faire pour évoluer.
Le TGB n'a décroché qu'une seule victoire en 6 rencontres et pointe à la dernière place du classement. Êtes-vous inquiet ?
Oui bien sûr, on ne peut pas ne pas être inquiet. Être dernier ou avant-dernier, peu importe, c'est forcément inquiétant. Mais ce n'est pas rédhibitoire non plus. Il reste encore 20 matches à jouer. On ne va pas faire de l'optimisme qui nous amènerait à pas grand chose mais on sait qu'on a encore les cartes en mains. Aujourd'hui ce n'est pas trop tard, demain ça le sera peut-être.
D'autant que le calendrier à venir s'annonce difficile...
Quand on est dernier du classement, est-ce qu'il y a des matches évidents ? Je ne crois pas. Il faudra aller gagner quelque part que ce soit à Bourges, à Arras ou chez nous contre Nantes. Maintenant il n'y a plus qu'une seule chose qui compte, c'est d'engranger des points peu importe l'adversaire qui sera devant nous.
Malgré tout, où se situent les motifs d'espoir ?
Ce qui est quand même positif par rapport à tout ça, c'est que l'on arrive à résister tant bien que mal à quasiment toutes les équipes. On a fait 3 matches à l'extérieur et 3 à domicile. Sur ceux à domicile, on joue Lattes Montpellier qui est premier du championnat, on a joué Perpignan qui fait une bonne prestation en Ligue et qu'on a battu, et on fait un faux-pas chez nous contre Toulouse. Le calendrier ne nous a pas aidé non plus mais on peut se dire qu'il y aura des jours meilleurs, que nos étrangères vont être au niveau. Angelica Robinson revient à un niveau plus que satisfaisant sur le dernier match (21pts, 16rbds) et on s’appuie sur Paoline Salagnac qui est très présente. C'est déjà un bon début mais il faudrait que les autres étrangères s'y mettent aussi.
Propos recueillis par Arnaud Dunikowski
